Traces Humaines
La Loire Atlantique de la Préhistoire aux Vikings
Exposition
au Musée départemental Dobrée - Nantes
Du 24 mars 2006
au 31 août 2007
Communiqué
L’exposition «Traces humaines, La Loire-Atlantique de la Préhistoire aux Vikings» se propose de mettre à la portée de tous les publics un panorama renouvelé de l’aventure humaine en ce qu’elle a d’original sur un territoire caractérisé par son estuaire et l’Océan, des obstacles contre lesquels viennent se heurter toutes les migrations et des routes par lesquelles pénètrent toutes les influences.
2800 pièces, dont environ 600 ont été restaurées spécialement, illustrent l’histoire de Nantes et du département, des origines à l’an Mil.
Un choix nouveau a été opéré par Marie-Hélène Santrot, conservateur, dans les collections du musée fraîchement restaurées.
Mais, afin de mettre également en évidence les récents acquis de la recherche, le musée a obtenu du Service régional de l’Archéologie des Pays de la Loire et de la Ville de Rezé, le dépôt temporaire d’un grand nombre d’objets jusqu’ici conservés dans les dépôts de fouilles.
Des particuliers ont aussi apporté leur généreux concours à cette exposition.
Pour faciliter l’accès à une culture parfois difficile, dix grands panoramas, neuf scènes et des cartes illustrent les différentes périodes de l’histoire.
Gérald Musch, peintre et graphiste à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), a peint des panoramas ligériens ou littoraux évoquant le climat, la faune, la flore, l’habitat et les activités humaines aux différentes périodes préhistoriques et historiques.
Michel Politzer, plasticien et illustrateur à Plumergat (Morbihan), a conçu des scènes et des maquettes dont les sujets en terre cuite facilitent la compréhension des gestes et de l’usage des objets exposés.
L’archéologue Lionel Pirault (INRAP) propose deux reconstitutions de Rezé au haut empire et à l’époque mérovingienne.
L’ensemble a été mis en espace par Joël et Sylvie Jupin, muséographes et graphistes à Trangé (Sarthe), qui ont conçu une muséographie à la fois claire et dense qui n’oublie pas les scolaires.
Quatre bornes permettent également de visionner à son choix vingt deux fims archéologiques de courte durée.
Avec la création d’une galerie supplémentaire et près de 600 m² d’exposition, la surface consacrée à l’archéologie par le musée Dobrée est ainsi doublée et, grâce à l’aménagement du jardin, près de 450 m² de cette exposition sont rendus, pour la première fois, accessibles aux personnes à mobilité réduite.
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Âge du Fer • peinture Gérald Musch |
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Récipients et outils du chalcolitique |
Un peu d'histoire sur le Musée Dobrée
C’est en 1860 que le musée départemental d’Archéologie (aujourd’hui fusionné avec le musée Dobrée) est fondé par le don au Conseil général de Loire-Inférieure de collections d’archéologie régionale et d’ethnographie extra-européenne (Amérique précolombienne, Afrique noire, Océanie), rassemblées, depuis sa fondation en 1848, par la Société archéologique de Nantes et de la Loire-Inférieure.
Depuis, il appartient au musée départemental Dobrée de rassembler, de conserver et de mettre à la disposition de tous, les traces des activités humaines glanées sur le territoire départemental. La plus grande partie de ses collections proviennent de dons d’amateurs ou de membres des sociétés savantes qui, selon l’expression de Thomas Dobrée (1810-1895), ont consacré leur vie, leur passion et souvent leur fortune à «la recherche et au culte du passé».
Sans être aussi brillantes que celles de villes gallo-romaines plus méridionales, les collections antiques du musée départemental Dobrée sont les plus riches du Grand Ouest.
En effet, malgré la grande rareté des fouilles archéologiques réalisées à Nantes, le chef-lieu de la cité des Namnètes rassemble à lui seul 30 des 33 stèles funéraires trouvées en Armorique et 47 % des inscriptions lapidaires antiques : parmi les 94 inscriptions armoricaines répertoriées, 44 proviennent du territoire des Namnètes (dont 28 conservées, région de Nantes), 5 proviennent du territoire des Osismes (5 %, Armorique Occidentale), 6 des Vénètes (6 %, région de Vannes), 14 des Coriosolites (15 %, région de Corseules) et 25 des Riedones (27 %, région de Rennes). Une seule inscription lapidaire a été trouvée à Rezé.
Un effort particulier est fait pour présenter les inscriptions majeures pour l’histoire de notre région.
Aujourd’hui, les archéologues et chercheurs, professionnalisés, disposent de moyens nouveaux, de méthodes d’analyses et de techniques de traitement des données en masse qui font rapidement progresser la connaissance et corrigent notre vision du passé.
L’amélioration des techniques de restauration des objets archéologiques et les moyens financiers mis en oeuvre aujourd’hui par le Conseil général avec le soutien de l’Etat (DRAC des Pays de la Loire) et de la Région dans le cadre du Fonds régional d’aide à la restauration (FRAR des Pays de la Loire) permettent désormais de pérenniser un patrimoine toujours fragile.
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