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Samara
Samara
Préhistoire, nature et animations…
Samara, un parc pour remonter le temps et découvrir comment vivaient les hommes préhistoriques
Une journée à Samara !
Un peu d’histoire
Le Thot a été ouvert au public en 1972 et sa gestion a été reprise en 1978 par la Régie départementale du tourisme de la Dordogne. Son objectif est de présenter un large panorama de l’art dans l’histoire des hommes, mais aussi de montrer les animaux vivants qui ont été représentés dans l’art pariétal.
Votre parcours à Samara
Le pavillon des expositions
600 000 ans d’histoire en Somme
Une exposition pédagogique pour découvrir les ancêtres de l’Homme qui ont parcouru la région de la Somme.
Vous commencerez par découvrir les premiers scientifiques qui ont étudié les origines de notre espèce, parfois à l’encontre des idées reçues… Il n’était pas forcément facile, il y a 200 ans, d’expliquer que l’Homme était somme toute un animal !
Vous découvrirez également qu’Homo sapiens n’a pas été le seul hominidé à fouler le sol de la région, et que plusieurs espèces se sont succédé sur le site.
De nombreux écrans tactiles vous permettent d’approfondir un sujet en lançant les vidéos de scientifiques, comme par exemple celle d’Yves Coppens.
Une autre exposition, en compagnie d’un guide, vous permettra de suivre l’évolution des techniques humaines dans la fabrication des outils et des armes. La première partie est consacrée à la maîtrise du feu, et vous pourrez découvrir comment nos ancêtres parvenaient à produire des étincelles et à entretenir un feu… plus simple à dire qu’à faire… mais le guide est très doué !
Un autre arrêt devant la hutte de chasseur permet de comprendre comment les hominidés fabriquaient les outils de pierre, comme les silex ou les bifaces. Eclats, techniques de percussion, là encore votre guide permet de visualiser la fabrication de ces premiers outils préhistoriques.
Paléolithique, âge de pierre, âge du fer, âge du cuivre, vous poursuivez votre visite de l’exposition en découvrant au fur et à mesure les nouvelles techniques utilisées par nos ancêtres.
Faire du feu
Faire du feu
Contrairement à une idée largement répandue, nos ancêtres ne produisaient pas du feu en frottant deux silex l’un contre l’autre… Deux types de minéraux étaient en réalité indipensables pour produire une étincelle qui dure, ainsi que l’intérieur d’un champignon pour le faire démarrer : de l’amadouvier. Pour en savoir plus sur la domestication du feu, consulter le dossier Comment faire du feu.
Les démonstrations artisanales
Les démonstrations artisanales
Après le pavillon des expositions, vous sortez en extérieur et vous allez découvrir, au gré de votre promenade les différents ateliers des artisans.
Première étape, le forgeron et son feu entretenu… Une vraie personnalité qui vous expliquera simplement son métier et répondra à toutes vos questions. Soufflet, feu entretenu, outils, tout est là pour que l’artisan travaille devant vous et vous pose quelques « colles » sur des objets spécifiques… Mais nous n’en dirons pas plus !
Passons au travail du bois qui a laissé beaucoup moins de traces dans le passé. Contrairement à la pierre, les objets façonnés en bois ne résistent pas au temps. Cet artisan vous montrera que les outils pour sculpter le bois n’ont pas vraiment changé depuis des centaines d’années. Vous découvrirez également une tentative de reconstitution d’un ouvrage pour tourner le bois…
D’autres métiers et savoir faire sont présentés : vannerie, poterie, taille lithique, travail de la pierre, mosaïque. Des horaires spécifiques vous permettent de vous organiser au cours de votre journée.
Ci-contre, le nouveau potier de Samara vous explique son travail qui nécessite également un bon « coup de pied » pour mettre en mouvement son tour…
Lors de notre visite, un groupe de jeunes fabriquait des sagaies à partir de morceaux de bois en empannant des plumes pour la stabilité et l’équilibre. Un peu plus tard, ils testaient en direct leurs créations avec un propulseur dans un champs dégagé. On peut facilement imaginer la fierté des enfants ayant réalisé un outil qui fonctionne et qu’ils peuvent expérimenter rapidement pour l’améliorer.
A noter, il existe de nombreux ateliers auquels vous pouvez inscrire vos enfants ou participer vous-même… Accompagnés par un formateur, ils pourront s’initier à la fabrication manuelle d’objets, à l’allumage de feu ou encore au tir au propulseur et croyez-bien que c’est moins simple qu’il n’y paraît !
Ces ateliers mélangent le jeu, l’apprentissage, la pédagogie et donnent ainsi aux enfants l’envie d’en savoir plus et les transforment en « acteurs » de leurs loisirs.
Les reconstitutions d’habitat
Les habitats préhistoriques sont reconstitués avec des matériaux naturels et sans utiliser notre technologie actuelle. Ils ont, au départ, servi de test « grandeur nature » par les archéologues pour connaître les méthodes de construction et vérifier leurs hypothèses. Ces maisons ne sont pas vides, elles ont été aménagées en fonction de nos connaissances sur le mode de vie des époques concernées. Un vrai plaisir de rentrer dans ces reconstitutions à notre échelle et de se retrouver ainsi des milliers d’années en arrière…
La hutte du Paléolithique
Logique de la chronologie, vous commencez votre voyage dans le temps par la reconstitution d’un campement avec plusieurs huttes du Paléolithique. Bien sûr, les chercheurs n’ont pas retrouvé une hutte aussi bien conservée. C’est à partir de la disposition des pierres qui maintenaient la base de la structure et des traces des piquets enfoncés dans le sol qu’il a été possible d’imaginer la taille et la forme de cette première forme d’habitat.
Comme l’indique notre guide, la forme du toit est un exemple choisi délibérément… car ce bel arrondi aurait également pu tout aussi bien être une forme triangulaire comme une tente…
La reconstitution visible à SAMARA fait référence au site »la Verberie » situé dans l’Oise. Celle-ci ne représente pas un modèle, mais une réponse à un besoin de s’abriter, ce qui implique une adaptation à une région et un environnement. Le site de »la Verberie » appartient à un gisement magdalénien daté de -12 000 ans. Le campement devait à l’époque être entouré d’une zone de steppe avec de grandes prairies d’herbacées, peu boisées. La principale habitation découverte était matérialisée par un foyer constituée d’une couronne de pierres, entouré de fragments d’os, d’éclats et de lames de silex. La tente devait être placée près du foyer, à l’endroit où les vestiges au sol sont les moins denses. Vingt mètres plus loin, les fouilleurs ont mis au jour une aire de dépeçage de rennes et un amas d’os fragmentés. Les installations de »la Verberie » correspondent apparemment à plusieurs habitats saisonniers, où les derniers hommes paléolithiques venaient chasser le renne sur les bords de l’Oise à la belle saison. Cendrine Cadaés (Parc de Samara) |
Une maison du Néolithique il y a 7 000 ans
Cette reconstitution étonne par ses dimensions. Longue de 25 mètres, elle n’est pourtant pas la plus longue à avoir laissé des traces. Les murs les plus exposés aux intempéries étaient plus épais.
A l’intérieur, elle semble avoir été séparée par les nombreux piliers qui soutiennent le toit. On suppose que plusieurs familles, ou plusieurs générations d’une même famille, devaient se partager les lieux.
Les archéologues ont reconstitué plusieurs éléments du mobilier qui devait garnir cet intérieur néolithique : un four, un métier à tisser… A noter, le foyer permettait certainement d’enfumer la toiture et éviter ainsi que s’y installent des animaux.
D’autres maisons plus récentes
Les autres maisons de l’Age de Bronze (il y a 2 800 ans) ou de l’Age de Fer (il y a 2 050 ans) complètent ainsi l’évolution de l’habitat sur cette période. Vous pourrez découvrir comment les hommes protégeaient leur grenier de victuailles des rongeurs.
A gauche, cette reconstitution de maison de l’Age du Bronze est basée sur les fouilles de Choisy-au-Bac. Cette maison pouvait héberger seulement une famille, contrairement aux maisons collectives du Néolithique.
Ci-dessous, une maison gauloise dont les dimensions indiquent qu’elle était réservée à une sorte d’aristocratie gauloise.
Le détail du grenier de l’Age du Fer montre comment nos ancêtres protégeaient les victuailles des petits rongeurs.
Découvrez le parcours « nature »
L’Oppidum de La Chaussée-Tirancourt : il est à l’origine de l’installation de Samara sur le site. Cet ancien camp fortifié de l’époque de la conquête romaine offre un promontoire de 20 hectares : vue imprenable sur la vallée de la Somme et de l’Acon. Il fut le premier site naturel classé en France en 1895.
L’Arboretum : 80 essences d’arbres européens rigoureusement sélectionnées (dont certaines rarissimes) coexistent dans cette forêt surprenante. Une mine d’informations !
Le Marais : cette ancienne tourbière est un site d’observation unique grâce aux sentiers aménagés qui offrent un point de vue idéal sur la faune et la flore régionales. Tout au long de votre promenade, des panneaux explicatifs vous permettent de comprendre cet écosystème (étang, roselières, saulaies…). Apaisant et écologique…
Hominidés.com remercie Margot Lepage (Samara) et Ludovic Moigniet (Directeur du Parc de Samara) pour leur accueil et les informations fournies.
Sauf mention spéciale toutes les photos présentées sur cette page sont copyright Neekoo et Kroko. Dernière visite Juin 2015.
Le Parc de Samara en pratique
Adresse :
SAMARA
Rue d’Amiens
80310 La Chaussée-Tirancourt
Réservation en ligne recommandée
Formulaire
Horaires et jours d’ouverture
D’AVRIL A JUIN ET DE SEPTEMBRE A NOVEMBRE
- Du lundi au vendredi : de 9h30 à 17h30
- Le week-end, les jours féries et pendant les vacances scolaires de la zone B : de 10h à 18h
EN JUILLET ET EN AOÛT
- Tous les jours : de 10h à 18h30
Tarif 2022 entrée :
Haute saison (mai, juin, juillet, août)
- Adulte : 12.50€
- Enfant de 4 à 12 ans : 10€
- Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 35€
Basse saison (avril, septembre, octobre, novembre)
- Adulte : 11€
- Enfant de 4 à 12 ans : 9.50€
- Forfait famille (2 adultes + 2 enfants) : 32€
Parking gratuit
Renseignements
Tél. : 03 22 71 83 83
Site Officiel
Bertrand Roussel