Roucadour, une grotte ornée archaïque du Quercy
Une grotte ornée archaîque du Quercy (Thémines-Lot)
Michel Lorblanchet - Jean-Marie Le Tensorer
Avec le soutien du Ministère français de la culture et de l’Université suisse de Bâle, Préhistoire du Sud-Ouest publie sous le titre : « Roucadour, une grotte ornée archaïque du Quercy »
L’étude approfondie et totalement inédite réalisée sous la direction de Michel Lorblanchet, directeur de recherche honoraire au CNRS, et de Jean-Marie Le Tensorer, professeur honoraire à l’université de Bâle, d’une grotte lotoise aussi remarquable que méconnue. Passionnant !
Les peintures pariétales de la grotte ornée de Roucadour (Thémines-Lot) ont été découvertes en 1962 par deux spéléologues corréziens : J.-P. Coussy et P. Taurisson. Le relevé et l’étude de ces figurations ont été confiés à l’abbé André Glory qui venait d’étudier Lascaux. La disparition accidentelle d’A. Glory en 1966 n’a pas permis à ce travail d’aboutir. Les premiers relevés largement incomplets de A. Glory ont été confiés à M. Lorblanchet qui entrait au CNRS et se vouait à l’étude des grottes ornées du Quercy.
En 2002 titulaire de l’autorisation officielle de l’Etat, M. Lorblanchet organisait l’étude complète du sanctuaire de Roucadour qui s’est développée de 2002 à 2008. Il invitait son ami Jean-Marie Le Tensorer, Professeur de préhistoire à l’université de Bâle, à participer à cette étude. Ensemble ils ont créé une école de relevés en invitant des étudiants en préhistoire de diverses universités et ils ont organisé l’étude pluridisciplinaire de ce sanctuaire gravettien datant de 30 000 ans. Ils y ont relevé 500 figurations pariétales.
Roucadour fait partie des plus grands sites d’art pariétal du Quercy et d’Europe : comparable à Pech-Merle et Cougnac, il ne pourra pas être ouvert au public : les panneaux ornés sont placés dans une partie de la grotte inaccessible à des groupes de visiteurs. Ce livre présente le travail de 23 participants de différentes disciplines : il permet de découvrir, dans toute sa richesse, un des plus somptueux et des plus anciens sanctuaires pariétaux du Quercy et d’Europe.
L'ouvrage de plus de 400 pages, abondamment illustré, peut-être acheté au prix de 40€ (ou de 35€ pour les adhérents Préhistoire du Sud-Ouest à jour de leur cotisation) frais de port en sus.
Les auteurs
Directeur de recherches honoraire au CNRS, Michel Lorblanchet est un spécialiste de l'art préhistorique. Il a étudié sur le terrain les grottes ornées du sud de la France, mais aussi l'art rupestre en Australie et en Inde. Il a pratiqué une approche expérimentale de l'art pariétal afin de comprendre les techniques des hommes de la préhistoire, mais aussi pour appréhender dans quel esprit et quels contextes (choix de la cavité, du support, temps d'exécution, conditions de travail) s'effectuait cette production artistique.
Il est l'auteur notamment des Grottes ornées de la préhistoire ; Nouveaux regards (Errance, 1995), La Naissance de l'art ; Genèse de l'art préhistorique (Errance, 1999). Les Origines de l'Art (Editions du Pommier, 2006). Il a également dirigé la publication de Rock art in the old world (Indira Gandhi National Centre for the Arts - New Delhi, 1990).
Jean-Marie Le Tensorer Enseignant et chercheur, Institut du Quaternaire, Université de Bordeaux I, Laboratoire associé au C.N.R.S. n° 133
Professeur à l'Université de Bâle, Directeur de l'Institut de Préhistoire
Les recherches de Le Tensorer se concentrent sur des sites situés en Suisse, dans le sud de la France, et au Proche-Orient, ainsi que sur les premiers humains ayant quitté l'Afrique et sur la chronostratigraphie.
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Rock art in the old world
Papers presented in Symposium A of the AURA Congress, Darwin (Australia) 1988.
Edited by Michel Lorblanchet
Rock Art in the Old world is an invaluable documentation of what is probably the first manifestation of the creative urge of man. Il consists of selected papers from the World Congress of Rock Art held in Darwin in 1988. For the first time rock art of very broad geographical regions covering the continents of Africa, Asia and Europe have been dealt with in one book. Little know traditions such as the panorama of Chinese art and that of the former Soviet Union hhave been studied. samples of rock art identified only recently have been described.
The papers presented in this volume are convincing proof of the importance of the study of Rock Art, both for archeology as also ethnology and lifestyle studies.
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The vast spectrum shows that although there has been a history of research on Rock Art, as a young discipline it is exploring various avenues of growth. Several of the papers indicate the extensive research carried out in India.The Indira Gandhi national Center for the Arts (IGNCA) is a premium institution pursuing Rock Art research in a universal context. One important component of this programme is the establishment of the gallery of primeval sight called Adi Drsya, dedicated to everything that is understood by the word paleo-art. This unique volume is the first in the IGNCA series of Rock Art Studies. It is mean for wide ranging specialists and students interested in human history and art. |
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