| Paranthropus
boisei |
KNM-ER 406
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Lors de sa découverte
en 1959 par Mary et Louis Leakey à Oldulvai en Tanzanie, il fut tout d'abord identifié comme Zinjanthropus boisei .
On a, depuis, trouvé des représentants de l'espèce Paranthropus boisei en Ethiopie, au Kenya et au Malawi.
Crâne
S'il fut contemporain d'Homo ergaster, le volume de son cerveau n'est estimé qu'à 500 à 600 cm3 (contre 850 pour Homo erectus). Au sommet du crâne on peut voir une crête sagittale chez les mâles de l'espèce qui facilite l'insertion de muscles massifs mettent en mouvement les mandibules.
Squelette
Il existe peu de fossiles du squelette de cette espèce.
L'étude de son long et mince col du fémur et sa tête développée permettent de lui attribuer des aptitudes à la bipédie (Pascal Picq in Au commencement était l'homme). Toutefois la forme de son pied indique clairement qu'il pratiquait également l'arboricolisme.
Une etude publiée en fin 2013 démontre que ses membres inférieurs sont clairement orientés vers une forme de bipédie mais que les membres supérieurs sont adaptés à la vie dans les arbres...
Il existe de très grandes différences morphologiques entre les mâles et les femelles de cette espèce (dimorphisme sexuel).
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Mâle |
Femelle |
Poids |
55 kg |
30 kg |
Taille |
1,50 m |
1,20 m |
Alimentation
Sa puissante mâchoire et sa dentition robuste (molaires larges couvertes d'un émail très épais) ont tout d'abord laissé penser que Paranthropus boisei consommait et cassait des aliments
durs comme des fruits à coquille dure. D'autres études indiquent qu'il consommait des plantes ou tubercules très fibreux et coriaces.
Son énorme mâchoire et sa dentition avaient donné l'idée au paléoanthropologue Philip Tobias de lui attribuer un surnom «Nutcracker Man» qui peut se traduire par « Homme casse-noisette ».
Ce surnom va certainement ne plus être utilisé car la dernière étude publiée en 2011 montrent que Paranthropus boisei ne consommait que très peu de fruits à coques ou de noix mais plutôt de l'herbe…
Une nouvelle étude publiée en janvier 2014 montre que finalement son régime alimentaire devait aller des herbes au noix tigrées en passant par de petit invertébrés...
Outils
Jusqu'à ce jour aucune industrie lithique n'a pu être directement attribuée à Paranthropus boisei. Les scientifiques estiment toutefois qu'il est possible que cette espèce
ait fabriqué des outils...
Localisation des fossiles :
Formation de Shungura (Ethiopie, -2,2 millions d'années)
Horizon II d'Odulvai
(Tanzanie)
Formation de Chemoigut à Chesowanja (Kenya, - 1,3
millions d'années).
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| Reconstitution du crâne de Paranthropus boisei - Natural History Museum - Londres |
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Age :
de 2,4 à 1,2 millions d'années |
Taille
:
1,20 à 1,50
m |
Poids
:
30 à 55 kg |
Localisation
:
Afrique Orientale
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Habitat
:
Arboré
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Feux
:
?
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Outils
:
Possible
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 L'environnement d'Olduvaï il y a 1,8 millions d'années
11/03/16 Comment vivait Paranthropus boisei ?
Les scientifiques continuent les recherches sur le site d’Olduvai sur lequel les paléoanthropologues Mary et Louis Leakey ont commencé les fouilles en 1931. Le gisement a permis d’extraire des milliers d'ossements et des outils de pierre. En 1959 un crâne de l’espèce Paranthropus boisei a été mis au jour et en 1960 c’est la première mandibule d’Homo habilis qui est exhumée par Jonathan Leakey.
L’étude dirigée par le professeur Gail M. Ashley (Rutgers University) voulait, à partir des découvertes sur le site, reconstituer l’environnement et une partie du mode de vie des différentes espèces d’hominidés qui évoluaient il y a 1.8 millions d’années dans les Gorges d’Olduvai
L'environnement d'Olduvaï
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 Avec quelques noix s'il-vous-plait !
09/01/14 L'alimentation de Paranthropus boisei enrichie en noix...
Selon une étude publiée dans la revue Plos One, Paranthropus boisei consommait certes des graminées et du carex mais également des noix tigrés (une tubercule à l'enveloppe plutôt coriace), des fruits et des invertébrés comme des sauterelles ou des vers.
La morphologie et en particulier la mâchoire de P. boisei étonnait toujours les scientifiques : pourquoi une mâchoire si massive pour finalement consommer des herbes. Comment un individu de cette corpulence aurait pu s'alimenter suffisamment avec seulement un régime herbivore.
Le Dr Gabrielle Macho (Université d'Oxford) a cherché quels sont les aliments qui pourraient répondre à cette double interrogation. Elle a également comparé le régime de P. boisei avec celui des babouins vivant actuellement au Kenya (Parc national Amboseli) dont l'environnement est similaire.
«Je crois que l'hypothèse que "Casse-noisette» a consommé de grandes quantités de noix tigre permet de régler le débat sur son alimentation."
En savoir plus (en anglais)
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Un nouveau représentant de l'espèce Paranthropus boisei
24/12/13 On en sait plus sur les membres de "Casse-noisette"
Lors de fouilles sur le site d'Olduvai en 2010-2011, un nouveau fossile partiel d'un individu adulte a été découvert. Diverses parties du squelette sont venues compléter les données sur l'anatomie de l'espèce Paranthropus boisei. En particulier les chercheurs ont mis au jour des os du bras, de la main, de la jambe et des fragments de pied datant de - 1,34 millions d'années et appartenant à Paranthropus boisei
Pour le professeur Charles Musiba (Université du Colorado à Denver) «C'est la première fois que nous avons trouvé des ossement qui suggèrent que cet individu était encore plus robuste et combinait une locomotion de type bipédie et des comportements arboricoles». «P. boisei semble avoir les muscles des avant-bras bien développés et qui étaient utilisés pour grimper, pour manipuler (des objets) avec précision ».
En savoir plus (en anglais) |
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Origines de l'humanité, les nouveaux scénarios
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Quelles pistes ouvrent ces nouvelles découvertes ? Quels mystères persistent ?
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Evolution, histoire de l'homme
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Un guide visuel unique et documenté sur l'histoire de l'Homme, qui nous confronte à nos plus lointains ancêtres, grâce aux portraits reconstitués des frères Kennis.
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Histoires d'ancêtres
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