Sticks, Stones, and Broken Bones.
Neolithic Violence in a European Perspective
Sous la direction de Rick J. Schulting et Linda FIbiger
Des Gourdins, des Pierres et des Os brisés
La violence néolithique dans une perspective européenne
Cet ouvrage présente, en anglais, une vue d'ensemble actualisée des preuves de blessures violentes sur des squelettes humains de la période néolithique en Europe, allant de 6 700 à 2 000 avant JC. Il fournit une base précieuse pour faire des comparaisons avec les périodes antérieures et postérieures.
Ouvrage en anglais
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Sticks, Stones, and Broken Bones. Neolithic Violence in a European Perspective presents an up-to-date overview of the evidence for violent injuries on human skeletons of the Neolithic period in Europe, ranging from 6700 to 2000 BC. Unlike other lines of evidence - weapons, fortifications, and imagery - the human skeleton preserves the actual marks of past violent encounters. The papers in this volume are written by the experts undertaking the archaeological analysis, and present evidence from eleven European countries which provide, for the first time, the basis for a comparative approach between different regions and periods. Difficulties and ambiguities in interpreting the evidence are also discussed, although many of the cases are clearly the outcome of conflict. Injuries often show healing, but others can be seen as the cause of death. In many parts of Europe, women and children appear to have been the victims of violence as often as adult men. The volume not only presents an excellent starting point for a new consideration of the prevalence and significance of violence in Neolithic Europe, but provides an invaluable baseline for comparisons with both earlier and later periods.
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Présentation de l'éditeur, traduction en français
Des gourdins, des pierres et des os brisés : la violence néolithique dans une perspective européenne propose un panorama actualisé des preuves de violentes blessures sur des squelettes humains de la période néolithique en Europe entre 6700 et 2000 av. JC. A l'encontre d'autres sortes de preuves (armes, fortifications, représentations picturales), le squelette humain conserve les marques véritables de violents affrontements passés. Les articles de ce recueil sont dûs à des spécialistes qui entreprennent l'analyse archéologique des preuves qu'ils avancent, lesquelles preuves, en provenance de onze pays européens, fournissent pour la première fois une base pour une étude comparative entre différentes régions et périodes. Les difficultés et les ambiguïtés rencontrées dans l'interprétation de ces preuves sont également abordées, bien que, dans un grand nombre de cas, les blessures soient nettement imputables à des conflits. Elles présentent souvent des signes de guérison, mais certaines peuvent être interprétées comme ayant entraîné la mort. Dans de nombreuses parties de l'Europe, les femmes et les enfants semblent avoir été les victimes de la violence aussi souvent que les hommes adultes. Cet ouvrage ne se contente pas d'offrir un excellent point de départ pour un nouvel examen de la prédominance et de la signification de la violence dans l'Europe néolithique, il constitue également une référence inestimable pour établir des comparaisons tant avec les époques précédentes qu'avec les suivantes.
Traduction : Claude Ayme pour Hominides.com
Sommaire Sticks, Stones, and Broken Bones. Neolithic Violence in a European Perspective
Skeletal evidence for interpersonal violence in Neolithic Europe: an introduction (R. Schulting and L. Fibiger).
The placement of the Feathers: Violence among Sub-boreal foragers from Gotland, central Baltic Sea (T. Ahlström and P. Molnar).
Violence in the Stone Age from an Eastern Baltic perspective (R. Jankauskas).
Skeletal trauma and violence among the early farmers of the North European Plain: Evidence from Neolithic settlements of the Lengyel Culture in Kuyavia, North-Central Poland (W. Lorkiewicz).
The Neolithic massacre at Talheim - A pivotal find in conflict archaeology (J. Wahl and I. Trautmann).
The early Neolithic site Asparn/Schletz (Lower Austria): Anthropological evidence of interpersonal violence (M. Teschler-Nicola).
Violence against the living, violence against the dead: Evidence of a crisis and mass cannibalism on the human remains from Herxheim, Germany (J. Orschiedt and M. N. Haidle).
Violence in the Single Grave Culture of Northern Germany (G. Lidke).
Injured but special: On associations between skull defects and burial treatment in the Corded Ware Culture of Central Germany (J. Wicke, A. Neubert, R. Bindl and H. Bruchhaus).
Investigating cranial trauma in the German Wartberg Culture (L. Fibiger)
Interpersonal violence in the Late Mesolithic and Middle Neolithic in the Netherlands (E. Smits).
Neolithic violence in France: an overview (A. Beyneix).
Skeletal evidence for interpersonal violence: beyond mortuary monuments in southern Britain (R. J. Schulting).
Evidence of trauma in Neolithic Greece (A. Papathanasiou).
Prehistoric violence in Northern Spain: San Juan ante Portam Latinam (J. I. Vegas, Á. Armendariz, F. Etxeberria, M. S. Fernández and L. Herrasti).
Evidence of traumatic skeletal injuries in the collective burial caves of the Nabão Valley, Central Portugal (L. Oosterbeek and T. Tomé).
Skeletal evidence of interpersonal violence from Portuguese Late Neolithic collective burials: an overview (A. M. Silva, R. Boaventura, M. T. Ferreira and R. Marques).
Sommaire en français
Eléments de preuve de la violence interpersonnelle sur les restes humains dans l'Europe néolithique : une introduction
Le placement des plumes : la violence chez les pionniers subarctiques du Gotland, mer Baltique centrale.
La violence à l'Age de pierre dans le contexte de la mer Baltique orientale.
Traumatismes du squelette et violence chez les agriculteurs primitifs de la plaine d'Europe du nord : éléments de preuves provenant des implantations de la culture de Lengyel en Kuyavie, nord de la Pologne centrale.
Le massacre néolithique de Talheim : une découverte fondamentale dans l'archéologie des conflits.
Le site néolithique primitif d'Asparn/Schletz (Basse Autriche) : éléments de preuve anthropologiques de violence interpersonnelle.
Eléments de preuve anthropologiques de violence interpersonnelle.
Violence envers les vivants, violence envers les morts : éléments de preuve d'une crise et de cannibalisme de masse sur les restes humains de Herxheim, Allemagne.
La violence dans la culture de la tombe unique de l'Allemagne septentrionale.
Des blessures, mais particulières : des associations entre les défauts du crâne et le processus de l'enterrement dans la culture de la poterie au colombin de l'Allemagne centrale.
Enquête sur les traumatismes crâniens dans la culture de Wartberg en Allemagne.
Violence interpersonnelle au Mésolithique tardif et au Néolithique moyen aux Pays-Bas.
La Violence au Néolithique en France : une vue d'ensemble.
Eléments de preuve de violence interpersonnelle sur les restes humains : au-delà des monuments funéraires dans le sud de la Grande-Bretagne.
Eléments de preuve de traumatismes dans la Grèce néolithique.
Violence préhistorique en Espagne septentrionale : San Juan ante Portam Latinam
Eléments de preuve de blessures traumatisantes sur les restes humains dans les cavernes funéraires collectives de la vallée du Nabão, Portugal central.
Eléments de preuve sur les restes humains de violence interpersonnelle dans les tombes collectives du Néolithique tardif du Portugal : une vue d'ensemble.
Traduction : Claude Ayme pour Hominides.com
Auteurs :
Ángel Armendariz (University of Cantabria)
Alain Beyneix (Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris)
Ronny Bindl (Universitätsklinikum Ulm)
Horst Bruchhaus (Friedrich-Schiller-Universität)
Francisco Etxeberria (University of the Basque Country)
María Soledad Fernández
Linda Fibiger (Cardiff University)
Miriam Haidle (Senckenberg Research Institute and the University of Tübingen)
Lourdes Herrasti (Aranzadi Society of Sciences)
Rimantas Jankauskas (Vilnius University and Lithuanian State Forensic Medicine Service)
Gundula Lidke (Universität Greifswald)
Wieslaw Lorkiewicz (University of Lódz)
Rui Marques (Sesimbra's Council Museum)
Andreas Neubert (Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg)
Luiz Oosterbeek (Polytechic Institue of Tomar)
Jörg Orschiedt (Archäologisches Institut University Hamburg)
Anastasia Papathanasiou (Paleoanthropology and Speleology of Southern Greece Ministry of Culture)
Rick Schulting (University of Oxford)
Elisabeth Smits (University of Amsterdam)
Tiago Tomé (Quaternary and Prehistory group of the Geosciences Centre)
Iris Trautmann (University of Tübingen)
José Ignacio Vegas
Joachim Wahl (University of Tübingen)
Jörg Wicke (Martin-Luther-Universität Halle-Wittenberg)
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