| Autobiographie
Charles Darwin
Réédition de l'autobiographie de Charles Darwin écrite quelques années avant sa mort.
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Présentation de l'éditeur
Comment un jeune bourgeois victorien, plutôt paresseux et porté sur la chasse, en est-il venu à révolutionner la biologie avec sa théorie de l'évolution des espèces ? Cette brève autobiographie, écrite à l'intention de ses enfants sur le ton de la confidence, est le texte le plus intime et le plus révélateur qu'ait laissé Charles Darwin.
S'y mêlent son voyage autour du monde et ses problèmes de santé, son mariage et les débats suscités par sa théorie, les autoportraits du gamin espiègle et du vieux sage respecté, ainsi que le drame d'une foi religieuse désorientée par le hasard des lois naturelles. Cette édition, première traduction française exhaustive du travail de Nora Barlow, petite-fille de Charles Darwin, complète l'autobiographie de nombreux documents essentiels, et fait la part des ajouts et suppressions qui ont affecté ce texte justement célèbre.
Réédition à l'occasion du double anniversaire Charles Darwin 2009.
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Notre avis :
Une autobiographie de Charles Darwin écrite en 1876 et enrichie par lui même durant les six dernières années de sa vie.
Le texte a également été remanié, après sa mort, par sa femme Emma et son fils.
Nora Barlow a repris le texte d'origine en indiquant également les rajouts et corrections posthumes. C'est donc un vrai travail d'archiviste qui a été accompli.
Dans son autobiographie, Charles Darwin nous raconte son enfance, son absence de goût pour les études, sa passion pour la chasse, sa pratique de collectionneur... Il décrit également son père pour lequel il ressent une grande admiration.
Ses amis, ses professeurs, avec lesquels il n'est pas tendre, sont souvent évoqués par des anecdotes et des petits morceaux de vie...
Si le parcours du voyage sur le Beagle
est bien détaillé, ce n'est pas la partie la plus importante de l'ouvrage. Il raconte par contre sur plus de 50 pages son différent avec l'ecrivain Samuel Butler qui nous parait, aujourd'hui, disproportionné...
Charles Darwin nous montre également son embarras et ses inquiétudes vis à vis de la religion quand il commence à echafauder sa théorie sur l'évolution des espèces... Il se pose des questions, a des remords car ses convictions religieuses s'affaiblissent au fur et à mesure qu'il avance dans la compréhension du monde.
On découvre en Charles Darwin un homme simple, privilégiant l'honneteté intellectuelle et la probité, montrant à égalité ses qualités et ses défauts.
Pour adultes et adolescents |
Sommaire Autobiographie - Charles Darwin"
Table
Préface par Nora Barlow
Introduction par Nora Barlow
L'AUTOBIOGRAPHIE
DE CHARLES DARWIN
31 mai 1876 : Souvenirs sur le développement de mes idées et de mon caractère
Cambridge, 1828-1831
Voyage du Beagle: du 27 décembre 1831 au 2 octobre 1836
De mon retour en Angleterre, le 2 octobre 1836, à mon mariage, le 29 janvier 1839
Convictions religieuses
De mon mariage, le 29 janvier 1839, et de notre résidence Upper Gower Street, à notre départ de Londres et à notre installation à Down, le 14 septembre 1842
Résidence à Down, depuis le 14 septembre 1842 jusqu'à aujourd'hui, 1876
Mes publications
Une évaluation de mes capacités intellectuelles
ANNEXES
1.Charles Darwin et son grand-père, le Dr Erasmus Darwin
2.L'«affaire»Darwin-Butler
DOCUMENTS
1.Lettre du D'Erasmus Darwin à son fils Robert, père de Charles
2.Comment furent surmontées les objections du D' Robert Darwin au Voyage
3.Les notes au crayon de 1837-1838 : « Voici la question»
4.Les écrits de Mme Darwin sur la religion
5. Sur la mauvaise santé de Charles Darwin
Arbre généalogique de Charles Darwin
Index des noms
Un extrait le l'Autobiographie de Charles Darwin
Voyage du «Beagle» :
du 27 décembre 1831 au 2 octobre 1836
De retour à la maison après mon court voyage géologique au nord du pays de Galles, je trouvai une lettre d'Henslow m'informant que le capitaine FitzRoy 1 souhaitait céder une partie de sa propre cabine à un jeune volontaire désireux de participer, comme naturaliste et sans traitement, au voyage du Beagle. J'ai rapporté dans mon Journal manuscrit les circonstances de ce qui se passa alors; je dirai seulement ici que je voulus sur-le-champ accepter cette offre, mais que mon père émit de fortes objections, ajoutant toutefois ces mots qui furent ma chance : «Si tu trouves un homme de bon sens qui te conseille d'y aller, j'y consentirai.» Le soir même, j'écrivis pour refuser la proposition. Le matin suivant, j'allai à Maer afin d'être prêt pour l'ouverture du 1er septembre. Alors que je m'exerçais au tir, mon oncle 2 me fit appeler, et proposa de me ramener à Shrewsbury afin de parler à mon père. Mon oncle estimait sage d'accepter la proposition; comme mon père avait toujours dit qu'il était l'homme le plus sensé du monde, il donna aussitôt son consentement 3 de la manière la plus affable. J'avais été assez peu économe à Cambridge et, pour apaiser mon père, lui dis qu'« il faudrait que je sois diablement malin pour dépenser plus que ma pension...
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