Le couteau
La lame du couteau est un silex taillé inséré dans un manche en bois de frêne. Le fourreau est tissé avec des morceaux de fibre végétale.
La hache
La lame en cuivre a été coulée (il faut atteindre 1100° pour obtenir la fusion du cuivre) ce qui laisse supposer des fours élaborés. Puis elle est introduite dans une fente du manche, en bois d'if (Taxus baccata), les interstices sont colmatés par de la résine de bouleau. Le tout est entouré de lanières de peau, probablement mouillées car en séchant, elles se contractent et assurent ainsi un parfait maintient de la lame.
Le cuivre mélangé à l'arsenic apparaît comme une technique essentiellement européenne (l'arsenic durcit le cuivre et le rend plus résistant).
Les flêches
Les traits sont en pousses de viorne, de 80 cm, portant une encoche destinée à recevoir la pointe en silex taillé. L'empennage est collé à l'autre extrémité de la flèche par du goudron de bouleau puis fixé avec un fil très fin enroulé en spirale.
L'arc
Dans le carquois, fait de peau de chamois et d'une baguette de noisetier, se trouvait une cordon de 2 m, confectionnée avec des fibres d'arbres ainsi que deux tendons provenant d'un animal assez grand, aussi résistants qu'une corde en « nylon » de notre époque.
Michèle Aquaron
UMR 6578 ANTHROPOLOGIE : ADAPTABILITE BIOLOGIQUE ET CULTURELLE. MARSEILLE.
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