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Musée National de Préhistoire
Les Eyzies-de-Tayac – Périgord – Dordogne
Le Musée des sites préhistoriques du Périgord… et beaucoup plus !
Un peu d’histoire…
La construction du Musée de préhistoire des Eyzies a débuté en 1914 et son ouverture officielle eut lieu en 1923. C’est Denis Peyrony qui acquiert pour le compte de l’Etat les ruines du Château des Eyzies pour y installer un dépôt de fouilles et les salles de présentation de ses découvertes.
Ouvertes dès 1918, trois salles présentaient une introduction à la Préhistoire (des moulages d’œuvres d’art mobilier), des objets originaux provenant des fouilles Peyrony (salle Capitan), des études d’ethnographie comparative. Dès cette époque, le Musée de St Germain-en-Laye bénéficie également de nombreuses œuvres d’art mobilier.
A partir de 1940, (date de la découverte de Lascaux) et devant l’engouement du public, l’organisation du musée montre ses limites : trop de visiteurs… sans connaissances sur la Préhistoire. Deux nouvelles salles furent donc ouvertes, en réaménageant le bureau du conservateur et le logement de la gardienne !
En 1967, l’extension de bâtiment « Froideveaux » permet d’ouvrir deux nouvelles salles : une réserve lithique et un laboratoire..
En 1972, l’établissement est rattaché à la Direction des musées de France. Depuis cette date on assiste à une refonte des salles, ou à l’inauguration de nouvelles (comme le dernier étage du donjon).
En 1994, la première pierre pour l’extension du musée est posée… et il faudra attendre juillet 2004 pour que le ce dernier s’expose dans son intégralité !
Voir également la deuxième page consacrée au Musée National de Préhistoire des Eyzies
Le hall d’entrée
Une fois entré dans le bâtiment, une immense « Frise anthropologique » vous montre la chronologie des espèces d’hominidés depuis 7,5 millions d’années, en commençant par le plus ancien, Toumaï. Les origines de l’humanité sont africaines et les premiers éléments de l’exposition nous le rappellent : la reconstitution du squelette de la célèbre Lucy (Australopithecus afarensis), les traces de pas humains retrouvés à Laetoli, mais également, plus proche de nous, la reconstitution d’un Homo ergaster : l’adolescent du Turkana.
L’escalier : le puit du temps
L’accès aux galeries d’exposition permanentes se fait par un escalier remontant symboliquement le temps à partir des coupes stratigraphiques de gisements préhistoriques. L’ensemble de la période paléolithique est ainsi représenté en sept séquences : le site de Dmanisi situé en Géorgie, et six autres sites de Dordogne (Vaufrey, La Micoque, Le Moustier, La Ferrassie, Laugerie-Haute, les Jamblancs, Laugerie-Basse). Ces moulages montrent les différentes couches, comme un mille-feuille, avec les traces de foyers, mais également les activités lithiques humaines.
La Galerie basse
En haut des marches : un peu de technique avec la méthode de datation radiocarbone, un peu de préhistoire lointaine avec la présentation des découvertes sur le site de Dmanissi (crânes et ossements humains, faunes, outillage lithique) et un peu de nature avec la reconstitution d’un mégacéros.
La partie gauche de cette longue galerie permet au visiteur de parcourir les temps préhistoriques de – 400 000 ans à – 10 000 ans. Les fouilles des gisements préhistoriques sont présentées avec les outils correspondants (bifaces, racloirs, burins…), mais également les restes de faunes associés (mammouth, aurochs, cerf, bouquetin… ). Pour chaque site sont rappelées les conditions climatiques et environnementales de l’époque.
Dans le reste de la galerie de grandes thématiques sont abordées, parfois sous la forme, très accessible, de reconstitutions, comme celle du Néandertalien et de son enfant. Cette illustration du mode de vie de Néandertal montre sa proximité avec notre humanité. Un renne, un rhinocéros laineux, un mégacéros sont également présentés, à taille réelle, afin de montrer la richesse de la faune et aussi le gigantisme des espèces passées.
Les cultures du Paléolithique supérieur font l’objet de mise en scène spécifiques pour expliquer la taille les pierres et les évolutions des techniques (Aurignacien, Gravettien, Solutréen, Magdalénien).
Le camps des petits sapiens
Au bout de la galerie basse un nouvel espace ludique est destiné aux enfants et archéologues en herbe.
En accès libre au cœur du musée, cet espace ludique accueille les petits archéologues sur le thème de la Préhistoire. Pour les 3 à 6 ans, c’est l’occasion de faire, avec les parents, des activités d’éveil comme un puzzle préhistorique, ou de raconter une histoire aux bébés Cro-Magnon… Les enfants de 7 ans ou plus peuvent manipuler de manière autonome des reconstitutions de crânes ou faire un relevé archéologique.
La Galerie haute
Sur le côté droit, d’immenses baies vitrées laissent entrer la lumière du jour et font apparaître une partie de la falaise qui domine les Eyzies-de-Tayac.
La galerie haute nous démontre que l’homme préhistorique ne passait pas tout son temps à casser des cailloux !
Non seulement il faisait du feu, mais il savait également l’entretenir, comme le montrent les immenses reconstitutions de foyers paléolithiques. Certains de ses outils étaient fabriqués en os et lui permettaient de réaliser des perçoirs ou des aiguilles qui ont été conservés jusqu’à nos jours. De manière plus symbolique, les premiers hommes enterraient les morts et parfois décoraient le cadavre. Dans le même état d’esprit, ces hommes sculptaient la pierre ou l’os pour faire surgir ce qu’on appelle aujourd’hui l’art mobilier, dont certains objets sont mondialement connus. Dans les cavernes ou les abris sous roches, quelques sculptures ou peintures ont été réalisées à la lumière d’une lampe à graisse…
Le gisement de La Madeleine fait l’objet d’un traitement particulier car les découvertes dans cet abri sous roche ont été à la fois nombreuses mais également très bien conservées. Il y a bien sûr le squelette de l’enfant de la Madeleine, mais également des objets en os sculptés et des éléments de parure réalisés avec des coquillages…
La terrasse
Nous sommes maintenant plus de 7 milliards d’habitants sur la planète. Notre espèce s’est répandue sur tous les continents, détruisant petit à petit les plus fragiles des écosystèmes et exploitant sans vergogne toutes les rTout en restant dans l’enceinte du musée, vous pouvez ensuite sortir sur la terrasse qui domine la rue principale des Eyzies-de-Tayac. Ce « balcon » vous offre une vue sur à 180° sur la vallée de la Vézère, sous l’imposante statue de l’Homme primitif réalisée en 1931 par Paul Dardé. Il faut noter que l’aspect animal, voûté, un peu brut de cet homme primitif est en réalité conforme à la vision de Néandertal qu’avaient les chercheurs au début des années 1900 ! Même si les scientifiques actuels ne voient plus l’homme de Néandertal de cette façon, cette statue est devenue un peu le symbole des Eyzies-de-Tayac.
Voir également la deuxième page consacrée au Musée National de Préhistoire des Eyzies
Musée National de préhistoire des Eyzies en pratique
Adresse :
1 rue du Musée 24 620 Les Eyzies-de-Tayac.
45 km de Périgueux et 20 km de Sarlat.
Horaires et jours d’ouverture
Juillet et août : sans interruption de 9h30 à 18h30, tous les jours
Juin et septembre : sans interruption de 9h30 à 18h, fermé le mardi
Octobre à mai : de 9h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h30, fermé le mardi
Fermé le 25 décembre et le 1er janvier.
Prix :
Droit d’entrée 2021
Plein tarif : 6,00 €
Tarif réduit : 4,50 €
Gratuité :
– pour tous le 1er dimanche du mois,
– pour les moins de 18 ans,
– pour les étudiants de 18 à 25 ans inclus, de nationalité européenne ou résident depuis plus de 3 mois dans un pays de l’UE,
– pour les enseignants en activité du premier et second degrés de l’Education nationale, les titulaires du « Pass éducation ».
Visites commentées et ateliers
Bus : Lignes 22, 32 arrêts Scheffer ou Trocadéro – Lignes 30, 63 arrêt Trocadéro Ligne 72 arrêt Pont d’Iéna (puis remonter les
Visite 1h : 9 €, tarif réduit sous conditions, gratuit pour les moins de 13 ans.
Visite 1h30 : 11 €, tarif réduit sous conditions, gratuit pour les moins de 13 ans.
Visite ludique, atelier, Préhisto’Rigolo, Un musée à croquer, P comme Préhistoire : 6 €.
Visite Laugerie-Haute : 7,50€, tarif réduit sous conditions, gratuit pour les moins de 18 ans.
Dans le cadre du partenariat avec l’abri Pataud (Museum national d’Histoire Naturelle) et de Cap Blanc, il existe un tarif préférentiel : 5 € (sur présentation d’un billet plein tarif de l’abri Pataud et de Cap Blanc).
Renseignements
Tél 05 53 06 45 65
Billetterie / boutique / réservation visites et ateliers individuels :
Tél. 05 53 06 45 49
Réservation visites groupes :
Tél. 05 53 06 45 65 / Fax 05 53 06 45 67
Courriel :
reservation.prehistoire@culture.gouv.fr