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Si loin, si près – Pour en finir avec la préhistoire
Si loin, si près - Pour en finir avec la préhistoire
Un livre de Jean-Michel Geneste et Boris Valentin.
Flammarion
Jean-Michel Geneste a été conservateur de la grotte de Lascaux et il a coordonné les recherches dans celle de Chauvet. Il parcourt également le monde – depuis la Dordogne jusqu’à la Colombie-Britannique, en passant par l’Australie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Altaï sur la trace des chasseurs-cueilleurs d’hier ou d’aujourd’hui, de leurs techniques et des arts rupestres dans leur splendeur et leur diversité.
Il raconte ici ses recherches à Boris Valentin, professeur d’archéologie préhistorique, et tous deux échangent sur leur passion pour l’histoire très ancienne de l’humanité, pour de grands lointains qui leur sont devenus très proches. Une telle familiarité exige de pousser l’étude parfois jusqu’aux limites du perceptible. C’est un des émerveillements que ce livre veut faire partager.
Publié à l’occasion de l’exposition « Préhistoire, une énigme moderne », du 8 mai au 16 septembre 2019, au Centre Pompidou, à Paris.
Ce dialogue nous éclaire sur leurs parcours et sur les enjeux de la discipline pour la connaissance de l’histoire de l’humanité et la compréhension de nos origines. Des photographies d’objets et des récits personnels apportent une dimension intimiste nous permettant d’appréhender cette période aussi de manière plastique.
Parution le 22 05 2019
Flammarion
16,5 x 23,5 cm
279 pages
Les auteurs de Si loin, si près – Pour en finir avec la préhistoire
Sous la direction de :
Jean-Michel Geneste est archéologue, conservateur général du patrimoine au ministère de la Culture. Avant de se consacrer à l’étude de l’art préhistorique, il a d’abord fouille et étudié en Dordogne des habitats de Néandertal et de Cro-Magnon (autrement dit d’Homo sapiens, notre espèce), occupés entre -200000 et -12000 ans. Ses recherches sur les outillages de ces époques très diverses l’ont conduit un peu partout en Eurasie.
En France, il fut aussi conservateur de la grotte de Lascaux et ensuite il dirigea les recherches dans celle de Chauvet où il poursuit ses enquêtes sur les systèmes symboliques préhistoriques. Celles-ci l’ont mené au Botswana, en Australie, en Sibérie et au Canada. où il tente d’écrire l’histoire de l’art pariétal et rupestre au moyen de l’archéologie et de l’ethnographie.
Boris Valentin est archéologue lui aussi, spécialiste des dernières sociétés préhistoriques ne vivant que de chasse et de collecte, en gros entre -18000 et -7000 et plutôt en Europe occidentale, occasionnellement en Israël.
Il est professeur à l’université Paris 1, responsable des fouilles sur le site magdalénien d’Etiolles en Essonne ainsi que de recherches collectives sur des gravures rupestres préhistoriques dans le massif voisin de Fontainebleau.
Sommaire de Si loin, si près – Pour en finir avec la préhistoire
Préambules
Premiers pas
Avec Néandertal
Dans Chauvet
Un âge de glace
Lascaux et après
Si loin, si près
Passages
Annexes
Un extrait de Si loin, si près – Pour en finir avec la préhistoire
Dans le massif de Fontainebleau en Seine-et-Marne, au milieu d’un chaos de volumineux blocs de grès, un des multiples abris exigus contient deux gravures évanescentes de part et d’autre de fentes naturelles intentionnellement approfondies pour suggérer un pubis féminin. À gauche de ce relief impudique, on devine avec difficulté l’avant-train d’un Cheval, tandis qu’un second, qui se distingue plus aisément à droite, n’a d’équivalent stylistique qu’à Lascaux.
À chaque fois que je me rends dans cette anfractuosité, ce triptyque me fait penser, par sa puissance épiphanique, à L’Origine du monde de Gustave Courbet
Boris Valentin
Mise à jour le 3 février 2025