Accueil / Livres et médias / Le néolithique
Le néolithique
Le néolithique
Olivier Grenouilleau
illustration Agathe Magherini
La bibliothèque à remonter le temps
Présentation par l’éditeur :
Dernière période de la Préhistoire, le Néolithique est une époque clé. Les hommes apprivoisent la nature, établissent des villages, inventent l’agriculture, l’épée et la roue. Ils enterrent leurs morts, s’interrogent sur le sens de la vie. Ces lointains ancêtres ont-ils contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui ? Pour le meilleur, ou pour le pire ? À ces questions, et à bien d’autres, ce livre vous permettra de répondre. Qui ne connaît pas son passé n’a pas d’avenir. La Bibliothèque à remonter le temps, collection unique en son genre, s’adresse à tous. Elle allie goût du savoir et plaisir de la lecture en vous invitant à voyager en compagnie des meilleurs historiens. Que vous soyez adolescent, adulte, professeur ou tout simplement citoyen, découvrez l’Histoire comme vous ne l’avez jamais vue.
Editeur Cerf
Collection La bibliothèque à remonter le temps
126 pages
13,1 x 19,5 mm
Hominidés.com
La nouvelle collection « Bibliothèque à remonter le temps » aux éditions du Cerf se donne comme louable objectif de « faire connaitre hier pour comprendre aujourd’hui« . Destinée à l’origine aux adolescent elle cible également un public beaucoup plus large jusqu’à 99 ans…
L’un des premiers titres de la collection concerne le néolithique et les grandes thématiques qui peuvent intéresser les lecteurs. La mort, l’alimentation, la démographie… l’auteur reprend les grandes idées véhiculées par les précédentes études et essaye de faire bouger les lignes en proposant des alternatives.
La manière de présenter le texte ne facilite pas la lecture : des morceaux de texte s’enchainent sans que l’on comprenne pourquoi le texte A est positionné avant le texte B. Cela donne l’impression désagréable qu’il y a plusieurs auteurs qui ne se sont pas parlé. Quelques phrases de liaisons, des sous-titres auraient permis de gagner en fluidité de lecture.
Une autre problématique est le manque d’explications sûr de nombreux sujets : on est appâté par les » premières lignes et finalement six lignes après on change de sujet… sans donner plus d’éléments.
L’emploi fréquent du pronom indéfini « on » ou les « chercheurs » est trop vague et l’on est bien obligé de faire confiance à l’auteur qui est la seule source étant donné que les références et sources ne sont jamais indiquées.
En résumé, beaucoup de sujets abordés, des idées parfois un peu « révolutionnaires » mais pas développées. On est obligé de se forcer pour aller jusqu’au bout et si après lecture vous recherchez un lieu ou l’un des sujets abordés, c’est un vrai calvaire.
On se sait pas si tous les ouvrages de la collections sont construit de la même façon mais il faut souhaiter que chaque auteur ai pu s’exprimer librement.
C.R.
L’auteur, Olivier Grenouilleau
Professeur des universités, Olivier Grenouilleau est l’auteur d’une œuvre récompensée par de nombreux prix. Il compte parmi les grands historiens d’aujourd’hui.
Sommaire de « Le néolithique «
Introduction
- Le Néolithique : une révolution ?
- À chacun son chemin : l’Eurasie d’abord
- Quand le Néolithique tarde à se manifester
- Vivre plus nombreux, se nourrir et se soigner
- Vivre en société
- L’entrée dans un univers d’objets
- L’invention de la domination ?
- Interroger la vie, la mort, le monde
- Les yeux d’aujourd’hui
Un extrait de « Le néolithique »
C’est dans l’actuel Pérou qu’elle revêt le caractère le plus spectaculaire. La civilisation de Caral s’y étend sur une trentaine de sites différents. Elle se caractérise par une architecture monumentale : plateformes surélevées, places circulaires creuses, six pyramides, un amphithéâtre et un temple.
Caral serait la plus ancienne ville d’Amérique. Des canaux permettent l’irrigation, la culture du coton, du haricot, de la courge et de la patate douce. L’océan Pacifique est proche (23 kilomètres). Un commerce (du coton, nécessaire à la fabrication des filets, contre du poisson) relie Caral aux populations de la côte.
Cette civilisation apparaît il y a environ 5 000 ans, à l’époque des pyramides d’Égypte. Elle disparaît il y a environ 3 800 ans, en à peu près un siècle, sans que l’on sache vraiment pourquoi : tremblements de terre, pluies et glissements de terrains, vents couvrant le sol cultivable de sable, tensions au sein de la société… Les hypothèses sont multiples.
Laurent Carozza, Cyril Marcigny