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La grotte ornée du Gabillou
La grotte ornée de Gabillou Jean Gaussen Avec la participation de Jean Clottes et Michèle Laruë-Charlus, de Mathieu Langlais, Sylvain Ducasse et Jean-Marc Pétillon. Photographies de Hortense et Pierre-Franck Thomé. Préface de Leon Pales
La grotte du Gabillou, une nouvelle édition enrichi de photographies et relevés récents… Retrouvez les magnifiques gravures de cette grotte fermée au public.
Présentation par l’éditeur :
André Leroi-Gourhan écrivait qu’elle « offre un des plus remarquables ensembles de tout l’art paléolithique ». Quelques mois après Lascaux, la grotte de Gabillou fut découverte dans des circonstances presque aussi romanesques, derrière la cave d’une maison de Sourzac en Dordogne. Classée dés 1942, puis quasiment oubliée en raison de la guerre, la grotte est rachetée par le médecin et préhistorien amateur Jean Gaussen.
Il publiera en 1964 une étude majeure, malheureusement rapidement épuisée. Longue d’une trentaine de mètres, difficile d’accès, la grotte de Gabillou révélera très vite quelques-uns des chefs-d’oeuvre de l’art pariétal, parmi près de 200 gravures. Datant du Paléolithique supérieur, elles représentent des espèces animales, chevaux, bovidés, bisons, rennes, bouquetins, ainsi que les fameuses représentations humaines, le « sorcier de Gabillou » et la « femme à l’anorak ».
Cette nouvelle édition, publiée à l’occasion du centenaire de la naissance de l’auteur, reprend l’intégralité du texte et des relevés de Jean Gaussen et la préface de Léon Pales. S’y ajoutent les images en couleur d’une nouvelle campagne photographique, le témoignage de Michèle Laruë-Charlus, fille de Jean Gaussen, et les précieuses participations de Jean Clottes – le meilleur connaisseur actuel de la grotte – et des préhistoriens Mathieu Langlais, Sylvain Ducasse et Jean-Marc Pétillon, qui actualisent les connaissances de Gabillou dans le cadre de la préhistoire périgourdine.
144 pages
Nombreuses illustrations
Editions Confluences
22 x 27 cm
Hominides.com
La grotte du Gabillou est la plus souvent citée pour évoquer les représentation humaines comme « la femme à l’anorak » ou le sorcier du Gabillou. Cette grotte a pourtant permis de découvrir 56 chevaux, 21 rennes, 18 bovidés, 12 bisons, 8 bouquetins, des ours, des lièvres… soit au total 223 gravures… C’est cette richesse qui a fait comparer le Gabillou à Lascaux !
Cet ouvrage reprend le texte d’origine publié en 1964 par Jean Gaussen. Cette nouvelle édition est enrichie de photographies et relevés plus récents de grand qualité.
Une bonne idée pour les collectionneurs et les passionnés.
C.R.
L’auteur
L’auteur, Jean Gaussen
Jean Gaussen (1919-2000) ami des grands préhistoriens français comme l’abbé Breuil, André Leroi-Gourhan, François Bordes, est une figure majeure de la préhistoire périgourdine. Médecin à Neuvic-sur-Lisle, il fait l’acquisition en 1955 de la grotte de Gabilou, dont il va faire l’annalyse détaillée qui aboutira à la publication de sa monographie en 1964. Il fera égalementd e nombreuses découverts de sites de plein air autour de l’Isle, puis travaillera sur la préhistoire africaine, notamment au Mali.
Sommaire La grotte ornée du Gabillou
Note d’édition
Fac-similé de la dédicace de Jean Gaussen
Fac-similé de l’avant propos de Jean Gaussen
Préface de Léon Pales
De la recherche d’Adam à la découverte du trésor , par Michèle Larë-Charlus
Gabillou, un autre Lascaux, par Jean Clottes
Historique
La grotte
Les gravures
inventaire des gravures
Répartition des gravures dans la grotte
Les industries lithiques et osseusses de la grotte de GAbillou
par Mathieu Langlais, Syvain Ducasse et Jean-Marc Petillon
Bibliographie
Album des planches (60 pages)
Crédit photographiques
Remerciements
Un extrait de La grotte ornée du Gabillou
Les gravures
Panneau n°1
Panneau de l’entrée
La bonne conservation de cet ensemble tient presque du prodige. Le pic qui a creusé la cave l’a miraculeusement épargné. Des foyers modernes installés au-dessous l’ont épargné également, mais le plus remarquable est qu’il ait résisté à toutes les causes de dégradations auxquelles sont soumises les gravures exposées à l’air libre, et l’on peut ici parler d’air libre, puisque l’entrée est à 2 mètres de là. Il semblerait que la corrosion de la roche par l’humidité atmosphérique chargée de gaz carbonique n’ait pas joué ici, puisque des traits profonds de 2 ou 3 millimètres ont pu se conserver. L’explication en est assez simple : il s’agit d’une roche sableuse, qui, en se décalcifiant, conserve une trame siliceuse sur laquelle les traits gravés restent apparents.
Effectivement, une coupe faite dans un fragment de paroi montre une zone superficielle composée surtout d’éléments siliceux, le ciment calcaire qui les liait ayant presque complétement disparu. Cette couche manque tellement de cohésion qu’elle est devenu excessivement friable et qu’un choc minime suffit à la réduire en poudre.
Le panneau n°1 (pl. 1, n°1 ; phot. Pl. 39 en haut) est un des plus complexe de toute la grotte, et les gravures n’y sont lues qu’avec beaucoup de difficultés. Seuls un renne et un cheval s’y déchiffrent aisément. Le renne (rel. Pl. 1, n°2) est entier, mais assez fruste. Le cheval (rel. Pl. 1, n°4) avec son dos ensellé, sa tête anguleuse, manque d’élégance….