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La femme dans la Préhistoire
La femme dans la Préhistoire
Exposition temporaire
Musée de la Préhistoire du Grand-Pressigny
Du 8 mars au 30 novembre 2017
L’exposition La femme dans la Préhistoire, créée en 1991 par le CEDARC/Musée du Malgré Tout (Treignes, Be), a été remise à jour et augmentée pour cette nouvelle présentation au Musée de Préhistoire du Grand-Pressigny. Elle dresse un bilan objectif de nos connaissances sur la femme préhistorique. Entre mythes et réalité, vous pourrez découvrir comment l’image de la féminité nous est parvenue de ce lointain passé à partir de près de cent cinquante statuettes et sculptures dont les moulages ont été réalisés dans de nombreux musées européens.
Exposition « La femme dans la Préhistoire »
Cette exceptionnelle collection, rassemblée ici dans une grande vitrine spécialement construite pour l’accueillir, offre une occasion unique d’envisager la représentation féminine préhistorique à partir d’un grand nombre d’exemples. On peut ainsi visualiser des détails vestimentaires ou de parures (statuettes sibériennes de Malta et de Bouret), apprécier les techniques des sculpteurs (hommes ou femmes ?), faire des rapprochements stylistiques à la lumière des contextes archéologiques et des hypothèses des chercheurs. Ou tout simplement s’émerveiller devant leurs qualités graphiques et leur ancienneté.
De la Vénus de Hohle Fels, datée d’environ 35 000 av. J.C. (la plus ancienne figuration humaine découverte à ce jour, avec celle peinte à la même époque dans la grotte Chauvet), jusqu’aux statuettes du Néolithique dont celles de Malte, en passant par la célèbre Dame de Brassempouy, le visiteur pourra s’interroger sur le statut de ces représentations féminines, mais aussi sur celui de leurs auteur(e)s, et sur les traditions qui ont généré ces différents styles.
Les cultures du Paléolithique supérieur ont développé des modes de représentations variés, montrant une homogénéité des figurines féminines aux formes opulentes et aux attributs sexuels marqués de l’Aurignacien au Gravettien (Hohle Fels, Savignano, Moravany, Kostienki 1, Gagarino, Brassempouy), et une forte géométrisation des silhouettes à partir de l’Epigravetien (Mezin, Mezirich) et du Magdalénien (Nebra, Monruz, Gonnesdorf).
Ces objets d’art mobilier ont évidemment leurs pendants réalisés sur parois de grottes et blocs de pierre. Les blocs de Laussel sculptés de Vénus à la corne, ainsi qu’un moulage d’une portion de la frise sculptée du Roc-aux-Sorciers (-13 000 av. J.-C.) en sont des démonstrations spectaculaires. Les trois corps féminins sculptés au Roc-aux-Sorciers mettent l’accent sur la maternité en représentant, de façon monumentale, différents stades de la grossesse avec une précision qui nous permet de percevoir les connaissances qu’avaient ces préhistoriques.
Au Néolithique, les figurines féminines présentent des styles très différents : statuettes très en volume, aux attributs sexuels marqués (seins, fesses, vulve), au long cou cylindrique comme celle de Cernavoda, ou statuettes détaillées et décorées, assises ou couchées (Malte) et tenant parfois un enfant dans les bras (Slatina, culture de Vinça-Turdas). Enfin, certaines sont extrêmement simplifiées, faites d’une plaquette d’argile d’où émergent des hanches larges et plates, de petits seins, deux bras filiformes plaqués au torse et une tête conique, sans détail du visage. Ces représentations concernent en particulier l’Europe occidentale (Villers-Carbonnel, Fort-Harrouard).
La variété de ces représentations de femmes durant le Néolithique évoque des statuts différents pour ces figurines : symboles de la fertilité, représentations de scènes de la vie courante, voire jouets.
Pour donner corps aux populations qui ont produit ces œuvres, des répliques de vêtements et d’équipements, réalisés selon les techniques du Paléolithique supérieur et du Néolithique, accompagnent et illustrent ces témoins préhistoriques. Une grande reconstitution d’habitat de nomades des plaines d’Europe au temps de la dernière glaciation (vers – 15 000 av. J.-C.) permet aux visiteurs de se projeter dans la vie quotidienne de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, à l’origine de ces représentations féminines.
Pour les plus jeunes, des jeux de manipulation se proposent de faciliter l’échange avec les données archéologiques.
Générique :
Exposition crée par l’asbl CEDARC /Musée du Malgré-Tout, Treignes, Belgique, reprise et augmentée (2017) par le Musée de Préhistoire du Grand-Pressigny, avec le concours des services du Conseil départemental d’Indre-et-Loire.
Scénographie, graphisme : Isabelle Poinot, Charles Widmann (Montignac-Lascaux)
Eclairage : Mohammed Khattabi
Prêt de collections :
asbl CEDARC /Musée du Malgré-Tout, Treignes, Belgique
Communauté d’agglomération du Pays Châtelleraudais (80)
Musée d’Aquitaine, Bordeaux (33)
Musée de Soissons (02)
INRAP Haut-de-France, centre de recherches de Croix-Moligneaux (80)
Musée d’Archéologie Nationale, Saint-Germain-en-Laye (78)
Musée de Préhistoire d’Ile-de-France, Nemours (77)
Jean-Pierre Watté (76)
Reconstitution de vêtements et d’équipements :
« Silex Fac-Similé », Marseille (13),
Musée de Préhistoire du Grand-Pressigny
« Arkeo-Fabrik », Exoudun (19) « La Couenne », Aspret-Sarrat (31).
Exposition « La femme dans la Préhistoire » en pratique
Du 8 mars au 30 novembre 2017
Horaires
Fermé les 1er janvier et 25 décembre
Janvier-mars et oct.-déc 10h-12h30 et 14h-17h
Journée continue le dimanche et jours fériés
Fermé le mardi sauf pendant les vacances scolaires (zone B)
Avril à juin et septembre 10h-18h tous les jours
Juillet-août 10h-19h tous les jours
Tarifs
Plein tarif : 5,50 €
Tarif réduit : 4,50 € – Gratuit – 7 ans
Visite du Musée de Préhistoire du Grand-Pressigny :
Plein tarif : 5,5 € Tarif réduit : 4,5 € Gratuit pour les moins de 7 ans Carte Ambassadeur 14€ |
Lieu de l’exposition :
Musée de Préhistoire du Grand Pressigny
37 350 Le Grand Pressigny
Tél. 02 47 94 90 20
Fax 02 47 94 99 60