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Les dents de l’homme, de la préhistoire à l’ère moderne
Les dents de l’homme, de la préhistoire à l’ére moderne
Florie Duranteau
Préface de Xavier Riaud
L’évolution de l’humanité sous l’angle dentaire…
L’organe dentaire, imputrescible, constitue un témoignage essentiel et fondamental d’une vie antérieure. A travers un glossaire illustré extrêmement précis et développé, de Toumaï à l’homo sapiens, en passant par les australopithèques, cet ouvrage détaille et explique les diverses mutations de la dent, de la mandibule et de la face, en s’attardant sur les conséquences générées par ces transformations sur la posture et le régime alimentaire de chacun.
Présentation par l’éditeur :
De la Préhistoire à l’ère moderne
L’évolution de l’espèce humaine a toujours interpellé le plus grand nombre. Des chercheurs de grand renom, comme Yves Coppens notamment, ont consacré leur vie avec brio à la découverte de l’Homme en général, et plus particulièrement de ses origines.
Les théories se sont succédé afin de déterminer sa genèse et des découvertes tout aussi significatives bien souvent résumées à quelques vestiges dentaires ou maxillaires nous ont emmenés à la rencontre de nos ancêtres les plus lointains. Ainsi, si l’organe dentaire est imputrescible, des siècles après, il constitue encore un des témoignages essentiels et fondamentaux d’une vie antérieure.
Jeune dentiste, Florie Duranteau, passionnée par la Préhistoire, nous emmène dans un voyage initiatique vers le berceau de l’Humanité. Ainsi, à travers un glossaire illustré extrêmement précis et développé, de Toumaï à l’homo sapiens, en passant par les australopithèques, elle parvient à détailler et à expliquer les diverses mutations de la dent, de la mandibule et de la face enfin, en s’attardant évidemment sur les conséquences générées par ces transformations sur la posture et le régime alimentaire de chacun. Elle réalise ainsi, par cette étude érudite qui se veut exhaustive, un des rares ouvrages connus actuellement sur la question.
Xavier Riaud
Editions L’Harmattan
Collection Médecine à travers les siècles
Nombre de page : 120 pages
Format : 134 x 212 mm
Les dents de l’homme existe en format Kindle
L’auteur, Florie Duranteau
Florie DURANTEAU, 32 ans, est une jeune chirurgien-dentiste dynamique qui a soutenu brillamment sa thèse de doctorat en 2007.
Sommaire Les dents de l’Homme, de la préhistoire à l’ère moderne
Préface
Avant-propos
Les différentes théories de l’évolution
Archéologie, odontologie médico-légale et ADN pulpaire : quelques cas historiques
Archéologie, odontologie médico-légale et structure minérale de l’organe dentaire: quelques cas historiques
De Toumaï aux australopithèques: description de la face, de la mandibule et des dents
Les premiers Hommes
La face, la mandibule et les dents: évolutions
Conclusion
Remerciements
Bibliographie
Un extrait Les dents de l’Homme, de la préhistoire à l’ère moderne
La face, la mandibule et les dents : évolutions
Le bourrelet supra-orbitaire est très marqué jusqu’à l’Australopithèque gahri. Après, il a tendance à devenir plus mince et à se scinder en deux arches: les arcades sourcilières. Cependant, les Paranthropes gardent un bourrelet sai liant, ce qui peut être dû à leur caractère robuste. Le maxillaire recule diminuant ainsi le prognathisme de la partie moyenne de la face. Par ailleurs, les sinus maxillaires se développent entraînant une pneumatisation de la face. L’étage inférieur de la face recule entraînant une verticalisation du profil. L’augmentation de volume des sinus, ou pneumatisation, permet d’augmenter la taille des os sans en augmenter le poids. La structure du crâne devient donc plus légère. Les pommettes sont de moins en moins saillantes entraînant un lissage de la partie moyenne de la face. Les os du nez se redressent à partir de l’Homo neanderthalensis. L’ouverture nasale s’élargit et l’épine nasale antérieure se développe.
Tous ces changements sont probablement liés au développement de l’encéphale et à l’augmentation de taille de la boite crânienne. Celle-ci s’accompagne d’un déplacement et d’une modification de la forme du foramen magnum qui entraîne un redressement, et donc une verticalisation de la face.
Le développement de la boite crânienne et la position de plus en plus antérieure du foramen magnum ont stimulé l’apparition de muscles permettant de maintenir la tête en position verticale. Ce sont les muscles nucaux qui ne sont pas présents chez les grands singes. Un articulé antérieur en bout à bout permet de couper les al iments. Ce mouvement met en action les muscles masséters et ptérygoïdiens internes. Au cours de ce mouvement, les muscles temporaux restent inactifs.