La fabuleuse histoire de la grotte du Pech-Merle 
Maryse David  
Editions Tautem 

D'après les mémoires d'André David co-découvreurs de la grotte

1912 C'était les vacances dans la grande maison familiale au village de Tour-de-Faure pour les deux jeunes étudiants Henri Redon et son cousin André Touzery. Ils avaient entendu parler d'une mystérieuse grotte enfouie dans la colline du Pech Merle, à Cabrerets. Curieux et intrépides, ils décidèrent d'aller voir... En ce jour d'été de l'année 1912, tôt le matin, ils mirent un rouleau de ficelle et un paquet de bougies dans leur musette et partirent à l'aventure. Ils réussirent à entrer dans l'étrange salle blanche, puis dans l'immense salle rouge. 1922 Il s'appelait André David. Il avait 16 ans. Il était très impatient de marcher sur les traces des premiers découvreurs... Il habitait avec sa soeur Marthe, 13 ans, et Henri Dutertre, 15 ans, apprenti à la ferme de ses parents, située sur le causse, à Cabrerets. Le 4 septembre de cette année-là, il les entraîna avec lui, et tous les trois, ils osèrent affronter l'inconnu et le noir absolu de la caverne. Ce jour-là, ils allèrent plus loin que leurs aînés. En rampant, en cassant des concrétions millénaires qui barraient leur passage, en traînant des cordes, lourdes et boueuses, ils parvinrent à pénétrer là où personne n'était venu depuis plus de quinze mille ans.

96 pages,
Nombreuses illsutrations
texte en français
imprimé sur papier non-acide
21x16


L'auteur
Maryse David est la fille d'André David. Munie de documents d'archives pour certains inédits, elle raconte ici l'aventure de son père et l'histoire de l'aménagement touristique de la grotte du Pech-Merle.

Un extrait de La fabuleuse histoire de la grotte du Pech Merle

1922/1924
L'abbé Lemozi bien sûr, moi-même et d'autres passionnés de Préhis toire, nous travaillons sans relâche à relever le plan des salles et des galeries, à étudier et reproduire les dessins, dans des conditions très difficiles. L'équipement est lourd, encombrant: cordes, lampes à car bure, matériel pour agrandir les chatières. Nous devons toujours le porter avec nous, le traîner dans la glaise, ramper avec lui dans des boyaux étroits et glissants. Les compteurs du temps sont volontairement laissés là-haut : nous restons des heures sous terre, essayant d'en faire le plus possible avant de remonter à la surface. Mes parent viennent nous aider dès qu'ils le peuvent.

LA GROTTE EST VENDUE MAIS ELLE SERA OUVERTE AU MONDE
Je l'ai déjà dit, mes parents étaient de simples paysans. Ils furent sans doute un moment dépassés par les événements. Ces cavernes merveilleuses qui se trouvaient dans le bois de Pech Merle dont ils étaient propriétaires devenaient pour eux un cadeau aussi fascinant qu'encombrant. Et ils le cédèrent le 20 juillet 1923 à M. Jean Lebaudy. Après l'avoir acheté, ce jeune industriel passionné de Préhistoire fut un grand mécène pour son aménagement. Il s'en remit aux conseils de l'abbé pour la direction des travaux. Pour permettre l'entrée d la grotte aux visiteurs, celui-ci fait creuser dans le roc un puits de13 mètres de profondeur ; Il débouche à côté du cône d'éboulis qui nous avait si bien arrêtés le jour de la découverte des dessins. Pour en assurer la descente, un escalier d'une cinquantaine de mètres est tracée sur la colline. Et la grotte est ouverte au public début septembre 1924...

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