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Dracula
Dracula
Des archéologues de l’Inrap ont découvert sa sépulture
Une archéo-fiction originale de l’Inrap
Exposition du 15 juin au 3 novembre 2024
Musée des Tumulus
Bougon
Dracula – Des archéologues de l’Inrap ont découvert sa sépulture
Une archéo-fiction originale de l’Inrap
Et si le célèbre vampire n’était pas mort dans les Carpates mais dans les Vosges, à Épinal ?
Lors de votre visite au musée des tumulus de Bougon projetez-vous dans une archéo-fiction qui vous permettra de découvrir la sépulture de Dracula ! De la fouille du tombeau aux différentes analyses, le fameux vampire se révèle sous un nouveau jour. Cette exposition légère et ludique, proposée par l’Institut national de recherches archéologiques préventives, permet au public d’appréhender les différents métiers de l’archéologie, ses spécialités et leur synergie, frissons garantis !
Visite de l’archéo-fiction Dracula
De archéologues ont découverte la sépulture de Dracula dans sa crypte
La sépulture est très bien conservée grâce au plomb du cercueil. Cheveux et tissus humains attestent que le défunt est un mâle eurasien, probablement brun, de grande taille (plus d’1,85 m), relativement svelte. Son âge pose problème : les dents suggèrent un individu jeune (environ 20 ans) alors que les os longs indiquent un individu plus âgé, dont l’âge est est difficile à préciser.
Les chercheurs tentent de définir les pathologies dont souffrait l’individu
Les dents ne sont pas usées, sauf les canines.
Des dents surnuméraires apparaissent sur les radiographies au niveau des canines, associées à des alvéoles dentaires non obstruées.
Les côtes gauches 6 et 7, qui protègent le cœur, présentent des fractures mortelles provoquées par une arme perforante (pieu ?). Ces fractures montrent des signes de réparation osseuse post-mortem, ce qui, en théorie, est impossible. Des anomalies articulaires sont visibles sur l’ensemble des ossements.
Le mobilier archéologique
les chercheurs ont découvert des restes de céramique mais aussi des contenants en verre. Les études biologiques montrent que certains récipients ont contenus des remèdes alors que d’autres présentent des traces de sang… du sang humain !
Le cercueil est en plomb et munis de très nombreuses serrures, chaines, cadenas montrant que les fossoyeurs ne voulaient pas que le cercueil puisse être ouvert !
Les analyses ADN et isotopiques
Les analyses ADN semblent fausses. Elles montrent un mélange d’ADN d’homme, de loup et de chauve-souris. Les résultats isotopiques sont également aberrants : l’individu semble avoir consommé essentiellement des éléments carnés humains.
Des restes humains et des restes d’animaux
Une trentaine de crânes humains, exclusivement de jeunes femmes, ont été retrouvés dans la crypte. Ils portent tous des traces de couperet nettes sur les condyles occipitaux, attestant la décapitation.
Les restes d’animaux ont également été découverts : quatre squelette de chauve-souris ont été retrouvé ainsi que des squelettes entiers de loups !
Le mystère s’épaissit
L’anthropologue est abasourdi par le nombre d’anomalies : l’âge de la la mort n’est pas définissable, les pathologies sont inédites, notamment les canines surnuméraires rétractables, les résultats ADN et isotopiques sont extravagants, la cause de la mort est violente, les pathologies mortelles se sont réparées après le décès de l’individu, enfin la conservation des restes est exceptionnelle, notamment celle des cheveux, des tissus et des cellules sanguines.
En pratique Dracula – Archéo-fiction Musée de Tumulus de Bougon Du 15 juin au 3 novembre 2024 |
Horaires
Ouvert du mardi au dimanche de 10 h à 18 h 30
(sauf les week-ends d’octobre et novembre : 13 h – 18 h 30)
Tarif :
Plein tarif : 6 €
Tarif réduit : 2 €
Gratuité selon conditions
Lieu
Musée des tumulus de Bougon
Lieu-dit La Chapelle
79800 BOUGON SIte
Informations pour le public
05 49 05 12 13 – musee-bougon@deux-sevres.fr
Bertrand Roussel