La préhistoire sur grand écran
par Pascal Semonsut
Docteur en histoire
La préhistoire sur grand écran – Le cinéma aux temps paléolithiques
Né au même siècle que l’archéologie préhistorique, le cinéma s’est très tôt intéressé aux temps antédiluviens. Dès le début du XXe siècle, des réalisateurs de renom comme D.W. Griffith, avec Man’s Genesis (1912), C. Chaplin, dans The Caveman (1914), ou B. Keaton et son Three Ages (1923) situent leurs films dans ces temps reculés. Cependant, ce genre cinématographique ne se développe véritablement que dans la seconde moitié du XXe siècle. Quelles-en sont les œuvres marquantes ? Quelle est leur audience ? Voilà quelques-unes des questions auxquelles cet article espère répondre.
De Tumak, fils de la jungle (1940) à 2001, l’odyssée de l’espace (1968)
Sur grand écran, la filmographie préhistorique est « made in US », exemple de « l’hégémonie de fait de la production d’Outre-Atlantique »1 dans le domaine du cinéma. Dès 1940, alors que l’Europe est en guerre, Hal Roach signe One million BC, sorti en France sous le titre Tumak, fils de la jungle. La traduction fidèle du titre original aurait-elle été incomprise des spectateurs français, leurs homologues américains ayant une culture préhistorique plus fournie ? On peut en douter : l’explication serait plutôt dans la proximité avec Tarzan, que beaucoup de Français connaissent, ainsi que la jungle bien présente dans notre empire colonial. Cette proximité avec Tarzan n’est-elle pas renforcée par la présence, aux côtés de Tumak, de Loana, double paléolithique de Jane ? Pour Roy Kinnard, « also known under the titles The cave dwellers and Man and his Mate, One million BC, surpassed only by King Kong, is one of the most artistically successful fantasy adventure films of the sound era »2.
Un quart de siècle après, en 1966, Don Chaffey en réalise un remake, One million years BC (Un million d’années avant JC). D’après nos informations, c’est le quatrième film de préhistoire ayant réalisé le plus d’entrées sur toute la seconde moitié du XXe siècle : plus d’un million de spectateurs ont pu admirer le bikini, qui « a carrément tenu lieu d’argument publicitaire »3, et la permanente impeccable d’une jeune starlette, Raquel Welch. Il est plus que probable que le film attira plus pour la plastique de sa jeune vedette que pour le spectacle grotesque de dinosaures de carton-pâte. L’érotisation de la Préhistoire, réalisée par Don Chaffey, s’inscrit ainsi dans le mouvement plus vaste de la libération sexuelle des années 1960.
Mais le plus grand succès de la Préhistoire de celluloïd des années 1940-1960, le deuxième pour toute la seconde moitié du XXe siècle, après La guerre du feu de Jean-Jacques Annaud, est 2001, A space odyssey (2001, L’odyssée de l’espace), réalisé en 1968 par Stanley Kubrick, qui totalise près de 3,3 millions d’entrées. Tiré d’un roman éponyme coécrit par Kubrick et Arthur C. Clarke, il sera finalement un des quatre films les plus célèbres et les plus plébiscités de la MGM (avec Autant en emporte le vent, Le magicien d’Oz et Le docteur Jivago). Dans certaines salles, il tient l’affiche sans interruption pendant deux ans, fait l’objet de deux rééditions dans le courant des années 1970 et une en 2001. Les recettes aux Etats-Unis s’élèvent à vingt-cinq millions de dollars, quarante avec le reste du monde. Abondamment commenté par la presse à sa sortie, il suscite de rares appréciations négatives : Louis Chauvet déplorant dans Le Figaro que « nous assistons à des péripéties auxquelles, une fois sur deux, l’assistance ne comprend strictement rien », Yvonne Baby le qualifiant, dans les colonnes du Monde, d’« assez troublante odyssée humaine ainsi qu’un discutable et assez équivoque conte philosophique » ou Henry Chapier parlant, dans Combat, d’une « pâtée métaphysique servie à grands renforts de cinémascope couleur » sont bien isolés. En revanche, les critiques sont le plus souvent élogieuses, voire dithyrambiques : « ce n’est pas le film de demain, c’est le film de toujours », « le plus beau film de science-fiction que le cinéma ait proposé à notre imagination », « le film le plus fantastique jamais osé, un film qui vous laisse cloué de stupéfaction dans votre fauteuil » lit-on dans France Soir, L’Humanité et L’Aurore. Mais, toutes les exégèses, qu’elles soient positives ou négatives, insistent sur la quête métaphysique que poursuit Kubrick dans 2001, une œuvre qui, pour Nicolas Kagan, « commence aux origines du monde pour finir, après une fantastique randonnée à travers l’espace et le temps, dans une renaissance qui montre que la vie est un éternel présent et aussi que la puissance de Dieu est infinie ». « Randonnée à travers l’espace et le temps » spectaculairement illustrée par l’ellipse la plus célèbre de l’histoire du cinéma où l’on voit « l’homme-singe [faisant] son apprentissage sur le squelette, le mettant lentement en pièces. Il en détache des ossements qu’il fait voler dans les airs.[…] c’est l’outil, c’est l’arme qui naissent de raisons subjectives et meurtrières. L’homme fait encore tourner un os sur lui-même, verticalement, et, grâce au montage, cet os devient tout à coup, enjambant civilisations et cultures, un outil subtil et raffiné de quatre millions d’années plus tard, un satellite sur orbite »4.
Près de cinq millions de personnes ont vu un film de Préhistoire dans les années 1960. Furent-elles aussi nombreuses à lire un roman ou un ouvrage de vulgarisation sur cette période ? Le pouvoir d’attraction du cinéma est tel qu’on peut raisonnablement se demander si les Français ne sont pas plus nombreux à imaginer nos ancêtres avec les traits du Guetteur de Lune de Kubrick que sous ceux du Naoh de Rosny.
Rosny vu par Annaud et Klapczynski par Malaterre
Des années 1970 à aujourd’hui, la Préhistoire attire un peu plus de 12 millions de spectateurs dans les salles, soit plus de deux fois plus que pour les années 1940 à 1960. En fait, cette progression globale est moins due à une augmentation du nombre d’œuvres- onze, contre six pour les années 1940 à 1960- qu’au succès de deux réalisateurs, et surtout d’un film.
Les années 1970 sont celles de Kevin Connor. Tiré d’une nouvelle du créateur de Tarzan, Edgar Rice Burroughs, son film The land that time forgot (Le sixième continent) est en effet un des plus gros succès du cinéma de l’année 1975 : 1,9 million de spectateurs assistent aux aventures de ce sous-marin allemand aux prises avec les dinosaures d’une île perdue au milieu des glaces. Il est suivi, en 1977, de The people that time forgot (Le continent oublié) qui n’a pas, loin de là, la même audience : Patrick Wayne ne réussit pas le même score que Doug McClure, avec un chiffre d’entrées inférieur à 500 000
Dans une production globale encore nettement dominée par les Etats-Unis, c’est une autre adaptation, mais cette fois-ci française, qui s’illustre comme la plus belle réussite du cinéma de Préhistoire. Il s’agit de l’adaptation cinématographique de La guerre du feu par Jean-Jacques Annaud, dans le film du même nom sorti en décembre 1981 : avec 4,95 millions d’entrées, un chiffre jamais égalé ni même approché, « le premier film francophone projetable aux USA sans version doublée ni sous- titres »5 représente à lui seul 32 % des entrées réalisées par l’ensemble des films de Préhistoire pour toute la seconde moitié du XXe siècle. Le réalisateur et son scénariste, Gérard Brach, ont « une maîtresse commune : la préhistoire ! Aucun autre sujet ne pouvait [les] passionner davantage que celui-ci et chacun [d’eux] s’exalta à l’idée de cette folle idée »6. Pour Annaud, « La Guerre du Feu avait un immense mérite, celui de proposer un thème simple et universel à un moment charnière de l’histoire de l’humanité : cette histoire simple d’un héros à qui l’on confie le destin de sa tribu, en lui demandant de ramener le feu que l’on ne sait pas faire, est une mission clairement identifiable, un drame humain auquel on peut se référer et qui propose une structure dramatique tout à fait exemplaire. Un des objectifs qu’on recherche quand on écrit un film est de permettre l’identification à une difficulté : on aime partager le drame de quelqu’un ; or là, la responsabilité du personnage de Naoh est qu’il se voit confier cette chose inouïe de devoir ramener impérativement le feu sinon ce groupe humain auquel il appartient risque de disparaître. C’est un thème fort et [avec une] thématique [plus] puissante [que] dans [tout] autre roman consacré à la Préhistoire ; en plus, le feu représente, pour certains, une des grandes conquêtes de l’humanité et il y avait là un bel exemple que l’on pouvait rattacher au thème du voyage initiatique, l’un des thèmes [préféré dans ses] films où très souvent on voit un personnage voyager pour se transformer et pour apprendre »7.
L’ambition de ce projet est vaste : « résumer quarante mille ans de l’évolution de l’homme, montrer l’âge de pierre, montrer le combat contre l’animalité, le temps des découvertes, des interrogations, l’émergence des sentiments »8. Mais, il n’est « pas question de faire dans le genre Raquel Welch vêtue de peaux de bêtes dans un studio surchauffé, ou Victor Mature ululant au milieu de lianes en plastique. [Les auteurs] se veulent concrets, justes et sincères »9. « Faire vrai » devient donc la ligne directrice dans la conception du film. Comme Annaud et Brach estiment qu’on ne peut pas faire parler « un chasseur du paléolithique avec l’accent d’Oxford »10, ni le faire bouger comme nos contemporains, ils demandent à Desmond Morris et Anthony Burgess d’inventer respectivement une gestuelle que l’on veut proche des singes, et un langage aux racines indo-européennes. Quant au décor, l’accès aux grottes périgourdines ayant été refusé et les paysages français étant trop encombrés de pylônes et autres parkings, Annaud décide de tourner en trois endroits : les Caingorms en Ecosse, le lac de Magadi au Kenya, et au Canada. Toujours dans cette recherche de vraisemblance, il rassemble seul une « monstrueuse documentation »11, travaillant sans l’aide de la communauté scientifique qui « jugeait ce projet irréalisable et inepte, la guerre du feu, selon elle, n’ayant jamais eu lieu puisque l’homme en avait toujours eu la maîtrise. D’une manière générale, les scientifiques, parce qu’ils sont jaloux de leur savoir et estiment que toute vulgarisation est vulgaire, refusèrent de |l]’aider en quoi que ce soit»12. Il est indéniable que La guerre du feu est le premier film- et le seul avec Ao le dernier Néandertal- de toute l’histoire de la Préhistoire au cinéma à rechercher autant la vraisemblance : réalisateur d’ « une aventure à la manière d’un documentaire »13, Annaud se montre en cela le digne héritier de Rosny, romancier certes, mais également grand lecteur des préhistoriens de son temps.
A sa sortie, le film est diversement apprécié par la critique. Une partie de la presse le juge terne et lent, manquant du souffle qui animait 2001, l’odyssée de l’espace : « à l’exception de quelques images fugitives (le feu sauvé, au début), cette Guerre du feu manque de flamme » (L’Humanité Dimanche) ; « lancée par une ardente publicité, La guerre du feu, à l’écran, fait moins d’étincelles » (Le Canard Enchaîné) ; un « film plat et ennuyeux […], aucune fièvre, aucun vertige ne l’habite » (Les Nouvelles Littéraires). À l’inverse, une autre partie- à en croire les chiffres d’entrées, celle que suivent les téléspectateurs- considère La guerre du feu comme une « réussite artistique » (France Soir), un film « génial » (Le Figaro magazine), « porteur d’un souffle rare » (Télérama) et « insolite, spectaculaire, parfois grandiose » (Le Monde), la qualité première du film étant d’avoir réussi à divertir « en conjuguant imagination poétique et passion de la pédagogie » (Télérama).
La guerre du feu est le grand succès du cinéma en 1981. Il est même, pour Emmanuel Roudier, l’un des « deux films qui ont marqué très profondément [son] imaginaire et dont les fortes images et thématiques se sont amalgamées dans les replis de [son] subconscient […]…alchimie sublime, mélange confus des époques et des ancêtres, la sauce prend avec une fraîcheur et une intensité qu’on ne peut que souhaiter […]. Et cette sauce a laissé dans [sa] mémoire un souvenir indélébile »14.
Le succès de La guerre du feu est-il significatif d’un succès du cinéma de Préhistoire en général pour les trente dernières années du siècle ? À lire les chiffres, on peut en douter : en effet, on constate que les longs métrages consacrés à cette période ne dépassent jamais le million d’entrées, à l’exception du film de Chabat. La guerre du feu cache, par son audience remarquable et la reconnaissance de la profession qui lui attribue le César du meilleur film en 1982, la réalité d’un genre cinématographique qui s’essouffle ou, pour le moins, stagne. C’est d’autant plus étonnant que dans le même temps, la proportion de Français allant au cinéma est d’une grande stabilité (52% en 1973, 49% en 1998), et que cinéma et restaurant sont les sorties les plus répandues, les plus fréquentes, concernant le public le plus large et pratiquées le plus régulièrement. Le fait qu’Annaud lui-même, contrairement à ce qu’il déclarait à la presse de l’époque, n’ait toujours pas réalisé la suite qui devait se dérouler au néolithique n’est-il pas la preuve de ce désamour15 ? Un désamour auquel les dernières productions que nous avons recensées se sont heurtées. Si RRRrrrr ! d’Alain Chabat et des Robins des Bois réalise 1,7 million d’entrées, ce qui n’est pas négligeable, ce score est bien en dessous des espérances des réalisateurs. De plus, les critiques sont, dans leur grande majorité, très sévères avec le film : un « salmigondis où l’intrigue […] n’a que peu d’importance » (Télérama), un « pastiche de La guerre du feu qui aurait gagné à être raccourci de trente bonnes minutes » (Elle), au « rythme languissant de gags navrants de nullité répétés jusqu’à l’écoeurement » (Le Nouvel Observateur). Même Aujourd’hui en France, qui lui consacre sa Une et une double page, titre « Rrrr !: le film que Chabat aurait dû refuser » et déplore « le grand vide […] de l’humour ». 10 000 de Roland Emmerich, quant à lui, est un échec commercial, un peu plus de 830 000 entrées seulement, vilipendé par la critique : pour Aujourd’hui en France, « la pauvreté de l’image plombe le film » ; quant à Libération, il titre « 10 000 bonnes raisons de ne pas aller voir 10 000 ».
En septembre dernier est sorti Ao le dernier Néandertal de Jacques Malaterre. Malaterre s’est fait connaître du grand public par ses docufictions. L’odyssée de l’espèce, programmé en première partie de soirée en janvier 2003, attire 8,7 millions de téléspectateurs, dont Jacques Chirac qui en fait l’éloge public, réalise 34,2% de part d’audience16 et obtient le « 7 d’or » 2003 du meilleur documentaire. Il marque même, pour François Garçon auteur d’un article sur le docufiction, « le départ d’un vaste déplacement grégaire » puisque « tous les grands diffuseurs hertziens proclament leur ralliement au docufiction historique »17. Jacques Malaterre récidive en janvier 2005 avec la diffusion, sur France 3, à 20h55, d’Homo Sapiens qui retrace, cette fois ci, l’histoire de nos ancêtres les plus proches, Néandertal et Cro-Magnon. Ce deuxième docufiction a également rendez-vous avec le succès : un peu plus de huit millions de téléspectateurs pour 30,4 % de part d’audience. Enfin, la trilogie s’achève sur Le sacre de l’Homme qui nous fait assister à la naissance puis au développement du Néolithique. Diffusé sur France 2 en avril 2007, ce troisième opus est suivi par près de 5,5 millions de téléspectateurs (PDA : 22,7 %)18. Ces trois films, tous diffusés en prime time, réunissent ainsi plus de vingt millions de Français.
Porté par cet incroyable succès, c’est tout naturellement que Malaterre se tourne vers la fiction. Ayant lu le roman de Marc Klapczynski, Aô l’homme ancien, il décide d’en faire l’adaptation. Après des années de travail, le public peut suivre les aventures d’Ao dans un film splendide d’une force poétique considérable, véritable ode à la vie, à la nature, mais également vrai film d’aventure avec de l’action, du suspens, de l’amour. Un road movie paléolithique, qui réjouira petits et grands et les fera réfléchir sur le sens qu’il faut donner à sa vie, ainsi qu’un grand film, qui marquera l’histoire du cinéma de préhistoire.
Pascal SEMONSUT
Docteur en histoire
1 P. Goetschel, E. Loyer, Histoire culturelle et intellectuelle de la France au XXe siècle, Colin, 1995, p. 121.
2 R. Kinnard, Beasts and behemots : prehistoric creatures in the movies, Londres, Scarecrow Press, 1988, p. 42. « Autrement connu sous les titres Les hommes des cavernes et L’Homme et ses semblables, Un million d’années av JC, surpassé uniquement par King-Kong, est un des films d’aventure fantastique les plus artistiquement réussis du cinéma parlant » (notre traduction).
3 P. Rouyer, « Raquel et le ptérodactyle », Notre Histoire, numéro spécial, juillet-août 2000, n° 179, p. 72.
4 N. Kagan, Le cinéma de Stanley Kubrick, Ramsay Poche Cinéma, 1987, p. 167.
5 D. Serceau, « Mettre en scène la Préhistoire », La revue du cinéma, 1982, n° 377, p. 110.
6 G. Brach, « Comment j’ai écrit le scénario », L’Aurore, 16 décembre 1981.
7 Entretien avec Jean-Jacques Annaud, avril 1998.
8 M.-F. Leclère, « Il était une fois dans les cavernes », Le Point, 14 décembre 1981, n° 482, p. 100.
9 M.-F. Leclère, « Une aventure : La guerre du feu », Le Point, 29 décembre 1980, n° 432, p. 67.
10 J.-J. Annaud, « La guerre du feu », Les cahiers de la Cinémathèque, 1982, n° 35/36, Cinéma et histoire. Histoire du cinéma, p. 208.
11 M.-F. Leclère, « Il était une fois dans les cavernes », loc.cit. p. 101.
12 Entretien avec Jean-Jacques Annaud, avril 1998.
13 Gérard Brach cité par Jean-Jacques Annaud dans J.-J. Annaud, op.cit., p. 208.
14 http://roudier-neandertal.blogspot.com/ 4 juillet 2009.
15« Jean-Jacques Annaud , infatigable, prépare déjà une suite avec le même scénariste, Gérard Brach.. L’action se déroulera cette fois-ci 6000 ans avant notre ère. Elle aura pour thème l’apparition de l’agriculture et de l’élevage », France Soir, 26 novembre 1981.
16 Le Monde Télévision, 11 janvier 2003.
17 François Garçon, « Le documentaire historique au péril du docufiction », Vingtième Siècle, n° 88, octobre-décembre 2005, p. 100.
18 Source Médiamétrie.
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Du même auteur, Pascal Semonsut | Le passé du fantasme La représentation de la préhistoire en France dans la seconde moitié du XXe siècle, éditions Errance, 2013. Pascal Semonsut présente les représentations de la préhistoire depuis les années 50. On pourrait penser naturellement que cette science n’évolue pas beaucoup du fait qu’elle étudie des objets et des faits qui datent de plusieurs dizaines de milliers d’années… Pascal Semonsut nous démontre le contraire ! Le cinéma, les livres scolaires, les films, les bandes dessinées et bien sur la télévision présentent la préhistoire de manières différentes selon l’époque, le contexte politique. Chacun a sa propre vision de la préhistoire. Avec cet ouvrage on découvre pourquoi et comment cette vision s’est construite ! En savoir plus sur Le passé du fantasme |
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