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ARTchéologie, des vestiges et des oeuvres
ARTchéologie, des vestiges et des œuvres
Exposition du 16 mars au 17 novembre 2024
Archéa
Louvres
L’art contemporain et l’archéologie sont deux disciplines qui semblent éloignées de prime abord. Or, les artistes trouvent dans cette science humaine, et les vestiges qu’elle met au jour, de nombreux thèmes à explorer et questionner.
Du 16 mars au 17 novembre 2024, ARCHÉA, musée de la communauté d’agglomération Roissy Pays de France, présente l’exposition temporaire ARTchéologie, des vestiges et des œuvres. ARCHÉA est un musée de territoire et d’archéologie qui s’intéresse à l’histoire des sociétés humaines du Pays de France. L’équipe d’ARCHÉA a créé des ponts entre les collections du musée et les travaux de 16 artistes – ou duo d’artistes contemporains prêtés par des institutions publiques, des galeries ou des artistes. En faisant se rencontrer les traces du passé et l’art du vivant, cette relecture contemporaine favorise l’émergence d’un nouveau regard – ouvert, spontané, décomplexé, pluriel – sur les collections, allant au-delà du regard historiciste et savant des accrochages traditionnels.
En parcourant l’exposition, on comprend que les œuvres réunies – peintures, sculptures, vidéos, installations ou photographies – s’inscrivent dans une véritable filiation et explorent ce qui est constitutif de notre histoire. L’histoire de l’art foisonne de témoignages d’artistes qui se sont intéressés à l’archéologie, à l’étude des vestiges. L’archéologie a nourri leur imaginaire de la part mystérieuse qui l’entoure. Mais la dimension romantique et fascinante de l’archéologie ne constitue pas le seul attrait des artistes pour cette discipline.
Ainsi, l’œuvre-performance Le Déjeuner sous l’herbe de l’artiste Daniel Spoerri (1983), a donné lieu à la première fouille archéologique de l’art contemporain (2010). Évoquée au début de cette exposition, elle est un exemple emblématique de l’intérêt des artistes pour l’archéologie. Que leurs affinités avec cette science soient matérielles, formelles, thématiques, mémorielles ou sérielles, chacune des œuvres présentées raconte une histoire partagée, des origines de la création à la modernité. Entre détournement et sacralisation, continuum et rupture, ce lien apparaît fécond et continuellement revisité.
Vous aussi, laissez-vous surprendre en venant découvrir ce parcours inédit à ARCHÉA, entre passé et présent.
Visite de l’exposition ARTchéologie des vestiges et des oeuvres
En pratique L’exposition « ARTchéologie des vestiges et des oeuvres » à Archéa, Louvres |
Horaires
- Du mercredi au vendredi de 13h30 à 18h et les samedi, dimanche et jours fériés de 11h à 18h.
- Fermé tous les lundi et mardi, ainsi que du samedi 23 décembre 2023 au mardi 2 janvier 2024 inclus, et le 1er mai. Le musée n’est pas ouvert les jours fériés situés un lundi ou un mardi.
Tarif :
Entrée : 3,50 € (3 € pour les résidents des communes de la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France sur présentation d’un justificatif).
Gratuit
Sur présentation d’un justificatif :
- Enfants et jeunes de – de 26 ans
- Personnes de plus de 65 ans
- Etudiants en archéologie, en histoire, en histoire de l’art
- Personnes en situation de handicap et leurs accompagnateurs, demandeurs d’emploi et bénéficiaires de minima sociaux
- Journalistes et photographes de presse, personnel des offices de tourisme, membres de l’ICOM et ICOMOS
- Employés du Centre Hospitalier des Quinze Vingt en activité et leur famille, employés d’Aéroports de Paris en activité.
Gratuité temporaire le 1er dimanche du mois (ou le dimanche suivant lorsque le 1er est fermé) pour tous et lors des événements nationaux.
Lieu de l’exposition :
Archéa
Louvres
56 rue de Paris
95380 Louvres.
Coordonnées GPS : 49.04111 / 2.507039
La fabrique de la France 20 ans d’archéologie préventive Sous la direction de Dominique Garcia Ces vingt dernières années, 50 000 sites archéologiques ont été expertisés en France et plusieurs milliers fouillés, étudiés et valorisés. Parfois somptueuses et toujours passionnantes, ces découvertes excitent notre imagination et enrichissent notre patrimoine. Elles composent surtout une histoire renouvelée qu’il importait de raconter, des premières occupations préhistoriques aux cicatrices des conflits mondiaux, de l’Hexagone aux Outre-mer, des zones urbaines aux espaces ruraux, sur terre et sous les mers. Loin du roman national d’un espace figé, providentiellement bordé de frontières naturelles, ce livre déroule le récit de la « fabrique » de la France. Celle de ses paysages, de son réseau d’habitats, de ses productions matérielles, de ses identités, de ses pratiques funéraires ou cultuelles. En une trentaine de chapitres largement illustrés, ces archives du sol se révèlent ainsi au lecteur, désormais outillé pour penser un avenir attentif au passé. La Fabrique de la France |