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Paranthropus robustus
La découverte
C’est par un morceau de mandibule et de crâne que le premier spécimen attribué à cette espèce a été découvert en 1938 par Robert Broom. Ce dernier a acheté ces restes fossilisés avant de se rendre sur le site de Kromdraai, en Afrique du Sud. Il a par la suite découvert d’autres restes à Swartkrans.
L’Holotype de l’espèce est TM 1517.
Le crâne
Comme les autres paranthropes, le crâne est remarquable par la grande crête sagittale au sommet du crâne. C’est sur cette crête que les muscles masticateurs étaient reliés, donnant à Paranthropus robustus une forte puissance de mastication. Le volume endocrinien est estimé à 475 cm3.
Squelette
Le squelette de Paranthropus robustus reste inconnu car aucun gisement n’a délivré des ossements exploitables.
Outils
Aucun outil n’ayant été directement mis en relation avec les restes de Paranthropus il est difficile d’affirmer que cette espèce était capable d’en fabriquer. A noter, des fragment d’os arrondis et polis sont peut-être les reste d’outils ayant permis de creuser dans les termitières.
En 2023 des outils oldowayens datés de 2,8 millions d’années ont été mis au jour sur le site de Nyayanga au bord du lac Victoria au Kenya. Les anthropologues indiquent qu’à cette époque seuls les paranthropes pourraient les tailleurs de pierre.
Régime alimentaire
L’appareil masticatoire et les grandes dents de cet hominidé laissent penser qu’il broyait des aliments durs, fibreux et résistant comme des tubercules, des noix, des racines…
Cependant P. robustus ne devait pas manger que des aliments coriaces. Des études sur les traces d’usure de sa dentition montrent qu’il pouvait consommer des fruits, des feuilles, des insectes et même charogner de la viande.
Mode de vie
L’analyse chimique des dents retrouvées sur deux sites démontre des différences de comportement entre les mâles et les femelles de l’espèce.
Publiée dans la revue Nature en juin 2011, une étude montre que ces Australopithecus africanus et les Paranthropus robustus avaient un comportement proche de celui des chimpanzés et des bonobos actuels. Alors que les mâles restaient dans leur région natale, les femelles quittaient leur tribu d’origine une fois leur maturité sexuelle atteinte.
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Age | Taille | Poids | Volume endocrânien | ||
De – 1,8 – 1,2 millions d’années | F 100 cm M 120 cm | F 40 kg M 54 kg | 475 cm3 | ||
Localisation | Habitat | Feu | Outils | ||
Afrique Australe | arboré | Non | Possible |