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Cro-Magnon
(Homo sapiens) le premier d’entre nous
Gilles Delluc avec la participation de Brigitte Delluc
Présentation de l’éditeur :
Ce sont les mêmes Hommes qui ont peint la grotte Chauvet et Guernica, inventé le propulseur et la fusée spatiale. Nos ancêtres Cro-Magnons ignoraient la guerre et la destruction de la nature. Empreints de spiritualité, ils avaient découvert l’art figuratif et l’humanisme.
L’histoire de ces Homo sapiens est racontée ici avec des mots simples et parfois un certain humour, en s’appuyant sur des images choisies et sur les découvertes récentes.
» Grace à l’ADN, le lecteur devra abandonner nombre d’idées reçues et verra vivre Cro-Magnon comme le premier d’entre nous. Avec la même faiblesse et la même grandeur«
L’abri Cro-Magnon fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.
« Cro-Magnon est devenu la figure mythique de nos ancêtres Homo sapiens » (Pr Yves Coppens).
« Avec Brigitte Delluc, Gilles Delluc est devenu un des préhistoriens qui connaissent le mieux la vie et l’art des Cro-Magnons » (Pr Henry de Lumley).
« Une liberté de pensée dans la conception du sujet rend encore plus profonde et sereine la lecture du texte. On se plait aussi dans l’impertinence aimable de certaines de ses observations » (Pr Denis Vialou) »
Editions Sud Ouest
40 pages
22,7 x 0,4 x 18,8 cm
Hominidés.com
Destiné au plus large public, ce petit livre livre un récapitulatif de nos connaissances sur Cro-Magnon, cet Homo sapiens plus vrai que nature.
Un ouvrage qui démonte également les clichés sur ce que nous pensions de la vie des hommes préhistoriques…
Pour tous, un bon livre d’initiation…
C.R.
Les auteurs
Gilles Delluc est docteur en Géologie du Quaternaire, Paléo-Anthropologie et Préhistoire (Paris-VI). Ancien médecin chef des hôpitaux, il est chercheur associé au département de Préhistoire du Muséum national d’Histoire naturelle (Paris). … collaborateur et ami du Pr André Leroi-Gourhan, il est l’auteur, avec Brigitte Delluc, docteur en Préhistoire (Paris-Sorbonne), de nombreux ouvrages et publications scientifiques. Il a participé à la création de plusieurs expositions dans le cadre du Muséum, avec le Pr Henry de Lumley, et à la muséographie de sites aujourd’hui visités par tous, tels Lascaux II et III, la grotte de Villars, les abris Pataud et Cro-Magnon.
Sommaire de « Cro-Magnon, le premier d’entre nous »
Les abris de Cro-magnon aux Eyzies
Entrée en scène des chercheurs
Front haut, crâne rond et menton volontaire
Histoires d’os
Les objets trouvés à l’abri Cro-Magnon
La mort n’est pas une fin
Les Homo sapiens sont seuls au monde
Camps de base et haltes de chasse
Boite à outils et armes de chasse
Climat, paysages et vie quotidienne
Chasseurs et pécheurs
Les femmes et les enfants
L’art au quotidien
L’art rupestre à la lumière du jour
Dans le secret des cavernes
L’art des ténêbres garde son mystère
Que sont devenus les Cro-Magnon ?
Bibliographie
Un extrait du livre « Cro-Magnon, le premier d’entre nous«
Les Cro-Magnons, jadis baptisés « Hommes des cavernes », n’ont jamais vécu dans les cavernes profondes, trop humides, obscures et facilement enfumées, sauf parfois sur les froides pentes des Pyrénées.
Des demeures tout confort
Le plus souvent, les Homo sapiens vivent, comme nous, dans des habitations construites à l’extérieur. Ainsi à Pincevent (Seine-et-Marne). Ces huttes et cabanes, parfois semi-enterrées, ont un plan arrondi ou quadrangulaire, parfois entourées de blocs de pierre. Au sol, on retrouve parfois des dalles ou des galets, des trous de piquet et parfois de l’ocre. La charpente, couverte de peaux de b’te, était faite de branches et, en Europe centrale et orientale, d’os et de défenses de mammouths glanés dans la steppe et recyclés en matériaux de construction.
Dans les porches de grottes ou sous les abris, les huttes sont adossées à la paroi, protégées par un bourrelet de terre et de gros blocs : Laussel, le Fourneau du Diable, Pataud, la Madeleine (Dordogne), le Roc aux Sorciers (Vienne). Chacune des cabanes abrite un noyau familial de quelques personnes. Le groupe réunit plusieurs familles, soit 20 à 30 personnes. Un groupe trop important épuiserait les ressources des environs ; les membres d’un groupe trop réduit ne pourraient s’entraider pour le rabattage et la chasse au gros gibier. Ainsi, à Pincevent, la section 36 avait abrité une quinzaine de personnes qui ont partagé et consommé une quarantaine de rennes en 5 ou 6 mois…