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Menhirs, dolmens et allées couvertes
Menhirs, dolmens et allées couvertes Collection Histoire Editions Ouest-France Romain Pigeaud
Ce petit livre fait la synthèse de tous les sites et de toutes les connaissances que nous avons aujourd’hui sur ces monuments du néolithique..
Présentation par l’éditeur :
Qui a dressé les menhirs et construit les dolmens ? Quel était le but de ces étranges monuments ? Combien et où en trouve-t-on en France ? Cet ouvrage, riche de très belles photos, explique un certain nombre d’hypothèses scientifiquement étayées sur ces étranges réalisations, tout en nous racontant de façon passionnante quelles mystérieuses civilisations les ont créées.Attention, de nombreux sites touristiques Néolithique – hors Bretagne- sont concernés par cet ouvrage.
Ouest France
16,5 x 23 cm
32 pages
Hominides.com
Un petit ouvrage sous forme de livret comme une initiation au mégalithes.
Pratique et pas cher pour commencer son périple au pays des menhirs, tumulus, cairns et autres pierres levées !
C.R.
L’auteur de « Menhirs, dolmens et allées couvertes »
Romain Pigeaud. Docteur en Préhistoire du Muséum national d’histoire naturelle, il est associé à l’USM 103, UMR 5198 du CNRS (Département de Préhistoire du MNHN) et à l’UMR 6566 du CNRS de Rennes. Il est spécialiste de l’art des cavernes et a publié de nombreux articles sur le sujet. Il étudie les grottes Mayenne-Sciences et Margot, dans le cadre du programme » Occupations paléolithiques de la vallée de l’Erve « , dirigé par Jean-Laurent Monnier (UMR 6566 du CNRS, Université de Rennes-1). Il a publié Le Dico de la Préhistoire (Ed. La Martinière), Les Premiers Hommes (Ed. Play Bac, coll. » Déplimémo « ), La préhistoire de l’ouest (Ed. Ouest France) et Les Origines de l’Homme (Ed. La Martinière) en collaboration avec Dominique Grimaud-Hervé et Florent Détroit. Il a écrit également les notices sur les sites préhistoriques du Guide Vert Michelin » Bretagne « .
Sommaire « Menhirs, dolmens et allées couvertes »
Introduction
Un longue histoire
L’environnement pressuré
Une colonisation fluctuante
Face à l’océan
Ceci est chez moi
Une technologie au point
Les premiers géants
Des personnages pétrifiés
Une accumulation de richesse
Des échanges commerciaux
Une société inégalitaire
Le Sud, un autre monde
Une révolution marquée dans la pierre ?
La collectivisation
Un progressif abandon
Le bric-à-brac des symboles
Lexique
Bibliographie
Un extrait de Menhirs, dolmens et allées couvertes
En France, on voit apparaître, dans la première moitié du Ve millénaire, de petits tertres circulaires de cinq à sept mètres de diamètre, disposés au-dessus des espaces sépulcraux (fosses en pleine terre, dalles, coffres). Ces tertres peuvent être euxmêmes recouverts par de petites dalles disposées en écailles. Puis les tertres s’allongent, comme à Carnac ceux de Mané Hui (80 m) et de Kerlescan (100 m).
Les monuments gagnent en importance. Bientôt apparaissent les gros « tumulus carnacéens » sur le pourtour du golfe du Morbihan. Le plus grand d’entre eux est le fameux tumulus Saint-Michel de
Carnac : construit autour d’une armature centrale en pierres sèches, il mesure cent vingt mètres de long pour soixante de large et dix de haut ! Sa plate-forme sommitale est longue de soixante-quinze
mètres. Sa grande taille semble cependant résulter d’aménagements successifs qui se surimposent. La chambre funéraire est en général accessible ; lorsqu’elle est fermée, c’est, semble-t-il, de manière provisoire. Ce qui veut dire que soit on honore le défunt en manipulant ses ossements ou en lui faisant des offrandes, soit on dépose à ses côtés une autre personne décédée. Mais jamais plus d’une ou deux à la fois. Ce privilège était probablement réservé à une caste bien déterminée. On ne connaît pas avec certitude la périodicité des phases d’ouverture de la tombe. À une date déterminée, l’issue est tout de même définitivement condamnée par un incendie (volontaire ?) et un colmatage. Le souvenir du personnage s’était-il perdu ? Un autre avait-il pris sa place dans la mémoire collective ?