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Le Musée départemental de Préhistoire d’Ile-de-France
Le Musée de Préhistoire d’Ile-de-France à Nemours
Un parcours pour chaque public !
Un musée où chacun va à son propre rythme !
Un parcours adapté à chacun…
Pour les débutants ou les enfants un parcours réduit a été prévu qui présente de manière synthétique et visuelle la chronologie de la préhistoire régionale.
Pour les amateurs et les passionnés, des salles adjacentes permettent d’approfondir les sujets avec des documents plus détaillés.
Bien sur les 2 « circuits » sont imbriqués, et vous pouvez passer de l’un à l’autre sans vous en rendre compte. C’est un avantage pour les visites en famille ou chacun va pouvoir, selon ses connaissances, plus ou moins approfondir sa visite.
Un musée de béton dans la forêt !
Le Musée est implanté sur un site boisé et rocheux : le Massif des Rochers Verts, à l’orée de la forêt de Nanteau. Il s’agit d’un paysage de pins, de mousses et de bruyères qui ressemble au milieu naturel que connurent les derniers chasseurs de la région, il y a 12 000 ans. Le bâtiment, d’une conception résolument contemporaine, est l’œuvre de l’architecte-urbaniste Roland Simounet. En béton brut de décoffrage, le musée s’intègre de manière parfaite dans l’environnement. De plus, de larges baies vitrées ouvertes sur les arbres donnent à votre visite un petit air de promenade en forêt…
Des « espaces verts » !
Innovant pour un musée, les différentes périodes de la préhistoire sont « illustrées » avec une reconstitution de la faune et du climat associés à l’époque. De véritables puits de nature sont ainsi visibles lors de votre visite. Plus que des mots ou des images, vous voyez réellement l’environnement de nos ancêtres…
– la flore d’une phase chaude interglaciaire du Paléolithique inférieur ou moyen (laurier, arbre de Judée, figuier, buis …) ;
– la flore d’une phase froide du Paléolithique supérieur (pin silvestre, bouleaux, mousses et bruyères …) ;
– la flore d’un climat tempéré semi-humide du Néolithique (chêne, tilleul, noisetier, premières cultures de blé, d’avoine et d’orge …) ;
– la flore d’un climat tempéré humide des Ages des Métaux (hêtres, fougères …).
La rampe d’accès
Innovant pour un musée, les différentes périodes de la préhistoire sont « illustrées » avec une reconstitution de la faune et du climat associés à l’époque. De véritables puits de nature sont ainsi visibles lors de votre visite. Plus que des mots ou des images, vous voyez réellement l’environnement de nos ancêtres…
– la flore d’une phase chaude interglaciaire du Paléolithique inférieur ou moyen (laurier, arbre de Judée, figuier, buis…) ;
– la flore d’une phase froide du Paléolithique supérieur (pin silvestre, bouleaux, mousses et bruyères…) ;
– la flore d’un climat tempéré semi-humide du Néolithique (chêne, tilleul, noisetier, premières cultures de blé, d’avoine et d’orge…) ;
– la flore d’un climat tempéré humide des Ages des Métaux (hêtres, fougères…).
Avant d’accéder aux salles principales, vous montez une rampe d’accès en pente douce. Tout au long du parcours vous découvrez les fiches des ancêtres de l’homme, de l’australopithèque jusqu’à l’Homo sapiens en passant par Homo neanderthalensis.
Les illustrations originales sont de Gilles Tosello, archéologue et illustrateur, qui participe à de nombreux projets culturels ou scientifiques.
Les méthodes de l’archéologie Salle 1
Cette salle vous présente les méthodes de photographie aérienne pour repérer les sites archéologiques. Les photos montrent clairement les différences de coloration de la végétation (cultivée ou non) qui indiquent la présence de structures enfouies.
Un moulage du site d’Etiolles (Essonne) restitue sur plus de 30 m2 les méthodes de fouilles d’un campement de chasseurs nomades de la fin du Paléolithique ( – 12 000 ans).
L’espace est quadrillé (avec des ficelles) et permet de dresser des plans précis et d’inventorier l’ensemble des découvertes.
Le Paléolithique ancien et moyen (800 000 à 35 000 ans avant J.-C.) Salle 2
Les techniques de taille des premiers outils (bifaces, débitage Levallois), abordées au travers d’une peinture de Gilles Tosello et d’objets expérimentaux et archéologiques, sont accompagnées d’une évocation de la faune disparue adaptée aux périodes glaciaires (mammouth, rhinocéros, cerf mégacéros, bison).
Une reconstitution de stratigraphie
La coupe exposée, qui mesure près de 5 mètres de hauteur, a été prélevée sur le terrain à Vernou-la-Celle-sur-Seine (Seine et Marne) et correspond à une terrasse de la Seine. Elle a permis la reconstitution de la flore adaptée aux climats interglaciaires. (voir le dossier sur les méthodes de datations, dont la stratigraphie).
D’abondantes séries d’outils en silex proviennent de sites régionaux importants : Chelles-sur-Marne, Villiers-en-Bière, Reuil-en-Brie (Seine-et-Marne) ; Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) ; Rosny-sur-Seine, Mantes, Flins-sur-Seine (Yvelines) ; Sannois, Cergy-Eragny, l’Isle-Adam (Val d’Oise) ; Verrières-le-Buisson (Essonne).
Le Paléolithique récent ( 35 000 à 9 000 ans avant J.-C.) Salle 3
Photo Kroko pour Hominides.com Exposition au Musée départemental de préhistoire de Nemours
Un squelette de renne est présenté, ainsi que toutes les productions qu’en a tirées l’homme préhistorique : travail des bois (harpons, pointes de sagaie), travail de la peau (traitement d’une peau, « couture »), de même que les déchets de cuisine résultant de sa consommation comme gibier.
Les techniques de fabrication de l‘industrie lithique sont illustrées par la présentation des plus grandes lames de silex connues dans le monde (jusqu’à 60 cm de long), provenant du site d’Etiolles (Essonne), et de remontages (assemblages des éléments issus de la taille d’un bloc de silex dans l’ordre de leur production).
Une place importante est faite à l’outillage lithique découvert sur les sites des environs de Nemours.
Reconstitué en milieu naturel, vous pouvez voir la reconstitution d’un campement magdalénien du Paléolithique supérieur.
En 2000 sur le site magdalénien d’Etiolles une pierre a été retrouvée au bord d’un foyer dont les charbons de bois ont été daté d’environ 12 300 ans. Avec des animaux imaginaire on distingue assez facilement un cheval.
Pincevent : l’audiovisuel Salle 4
La vie des chasseurs de renne est évoquée à partir d’un moulage du sol d’une partie du site de Pincevent (commune de La Grande Paroisse, Seine-et-Marne). Ce moulage est présenté avec un spectacle audiovisuel de 15 minutes : un commentaire d’André Leroi-Gourhan explique la signification de ces vestiges et les déductions qui ont été tirées de leur organisation au sol : aire de l’habitat et des diverses activités humaines : fabrication des outils d’os et de silex, déchets de cuisine, foyers, etc. La maquette d’une hutte permet d’imaginer la forme possible de l’habitation.
Chasseurs et pêcheurs du Mésolithique ( 9 000 à 5 000 ans avant J.-C.) Salle 5
En 1984 les fouilles menées à Noyen-sur-Seine dans les dépôts tourbeux d’un ancien bras de la Seine ont livré un ensemble exceptionnel d’objets en bois gorgés d’eau parmi les plus anciens connus à ce jour en Europe : nasses pour la pêche à l’anguille, vanneries et pirogue monoxyle en bois de pin (fouilles Claude et Daniel Mordant). Une reconstitution imagée (peinture de Gilles Tosello) de la vie des chasseurs de Noyen-sur-Seine est présentée ainsi que la pirogue qui y a été découverte. Des séries de très petits outils en silex (appelés microlithes), dont les formes sont géométriques, caractérisent cette époque pendant laquelle ont vécu les derniers chasseurs-cueilleurs préhistoriques, avec les sites de Sonchamp (Yvelines), de Buthiers et de Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne).
Le Néolithique ( 5 000 à 2 300 ans avant J.-C.) Salle 6
L’habitat et le mode de vie des premiers agriculteurs et éleveurs du Néolithique sont évoqués à l’aide de la reconstitution, sous forme de maquette, de la maison découverte à Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne) et de la présentation du mobilier lithique et céramique l’ayant accompagnée.
L’apparition postérieure des fortifications est illustrée par la présentation du site de Noyen-sur-Seine (Seine-et-Marne). Ces deux sites très importants ont été fouillés par Claude et Daniel Mordant.
La chaîne de fabrication des haches polies est présentée de l’extraction de la roche (minière de Jablines, Seine-et-Marne), au polissage des haches (haches polies, et polissoir situé dans le patio).
La sépulture individuelle de Noyen-sur-Seine, les sépultures collectives de la Grande Paroisse et de Marolles-sur-Seine entre autres, témoignent de l’évolution du rituel funéraire..
Les Âges des métaux ( 2 300 ans à 25 ans avant J.-C.) Salle 7
L’Âge du bronze
Le travail de la métallurgie du bronze est explicité grâce aux reconstitutions expérimentales de Philippe Andrieux. Les armes, les outils, les objets de parure et la céramique de cette période divisible en plusieurs phases distinctes sont exposés. La présentation des nécropoles de Marolles-sur-Seine et Chatenay-sur-Seine (Seine-et-Marne) illustre les rites funéraires utilisés à la fin de la période.
L’Âge du fer
Du tout début du Premier Âge du Fer (ou Hallstatt ) proviennent les poteries des fosses de Chartrettes (Seine-et-Marne). Du Deuxième Âge du Fer (ou La Tène ) sont présentés des céramiques d’habitat et du mobilier de sépultures, dont un très beau poignard, objet exceptionnel découvert à Chatenay-sur-Seine (Seine-et-Marne) et un casque italo-celtique, dernière acquisition du Musée.
Les monnaies gauloises et les importations romaines, en introduisant la transition avec les époques historiques, permettent de déboucher sur une ultime évocation, celle du monde gallo-romain (bijoux, verreries, céramiques sigillées,…).
Une barque carolingienne datée de 834 après J.-C.
Une petite salle accolée au bâtiment vous permet de découvrir une barque de l’époque carolingienne. Découverte en 1992, cette embarcation est construite à partir d’un seul tronc d’arbre (structure monoxyle). Elle mesurait 14.50 m sur une largeur de 0.90 m.
Pour évaluer l’âge de la barque, on a utilisé la dendrochonologie (méthode de datation). L’arbre a été abattu en 834 après J.-C. et il était âgé de 158 ans.
Le Musée départemental de Préhistoire d’Ile de France, côté pratique
Adresse :
MUSÉE DÉPARTEMENTAL DE PRÉHISTOIRE D’ÎLE-DE-FRANCE
48, avenue Etienne Dailly – 77140 Nemours
Tél.: 01.64.78.54.80 – Fax : 01.64.78.54.89
Contact e-mail : mpif@cg77.fr
Site Officiel
Horaires d’ouverture :
Ouvert tous les jours sauf le mercredi matin et le samedi matin
De 10h à 12h30 et de 14h à 17h30
et de 10h à 12h30 et de 14h à 18h00 en juillet et août
Le musée est fermé les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre
Tarifs 2020 :
Visiteurs individuels :
– Plein tarif : 5€ / Tarif réduit : 3€ (plus de 65 ans, 18 – 25 ans)
– Gratuité : moins de 18 ans, bénéficiaires des minima sociaux, demandeurs d’emploi, étudiants,
personnes handicapées et victimes de guerre et leur accompagnateur
Groupes à partir de 10 personnes (8 personnes pour les groupes du secteur social et handicap) :
– Scolaires et étudiants, centres de loisirs, secteur social et du handicap : gratuit
– Autres groupes : 3€ / personnes
Prises de vue Copyright Kroko et Neekoo pour Hominides.com
Dernière visite 2018
Laurent Carozza, Cyril Marcigny