Accueil / Accueil – articles / 1902 Emile Cartailhac et son « Mea culpa d’un sceptique »
1902 Emile Cartailhac et son « Mea culpa d’un sceptique »
1902 Emile Cartailhac et son « Mea culpa d’un sceptique »
Café préhistoire
Vendredi 5 avril 2024 à 18h30
Une rencontre avec Michel Barbaza
Musée de L’Aurignacien
Aurignac
1902 Emile Cartailhac et son « Mea culpa d’un sceptique »
Le « mea culpa d’un sceptique », publié en 1902 à Toulouse par Émile Cartailhac, est l’acte de reconnaissance de l’art pariétal paléolithique. Avant cette date, il était admis que l’humanité préhistorique encore dans sa fraîcheur originelle ne pouvait concevoir de véritables sanctuaires tels que les suggérait l’ornementation monumentale de la caverne d’Altamira. En établissant la réalité de l’art préhistorique, Cartailhac a mis fin à une longue controverse scientifique et idéologique. Parmi de multiples approches envisageables, l’invention de la préhistoire constitue un révélateur pertinent sur le cheminement des idées entre dénis et avancées décisives ainsi que sur le progrès des connaissances au cours du XIXe siècle.
Le conférencier, Michel Barbaza
Michel Barbaza est professeur émérite de préhistoire à l’université Toulouse-Jean Jaurès et membre du laboratoire TRACES (UMR 5608, CNRS). Il a fondé ses travaux de terrain sur l’étude des cultures de la fin de l’époque glaciaire et du début du nouvel ordre climatique ; dans ce cadre, il a dirigé et participé à plusieurs fouilles archéologiques en Occitanie et Europe occidentale. Par ailleurs, il a consacré une part importante de son temps de recherche à l’étude de l’art rupestre saharien.
En pratique
Lieu
Musée de l’Aurignacien
Avenue de Benabarre
31420 Aurignac
Quand
Vendredi 5 avril 2024 à 18h30
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée 05.61.90.90.72
A lire également,
2023 Homo sapiens en France il y a 54 000 ans
2023 Utilisation de flèches il y a 54 000 ans dans la grotte Mandrin