Skip to content
  • Facebook Hominides
  • Instagram
Logo Hominides.com

Hominides

Les évolutions de l'Homme, de Toumaï à Homo sapiens

  • Accueil
  • Dossiers
    • Evolution des espèces
    • Spécialistes
    • Animaux préhistoriques
  • Articles
  • Chronologie
    • La Terre et la vie
    • La Préhistoire
    • Les cultures lithiques
  • Art préhistorique
  • Les hommes préhistoriques
  • Musées & Sites
  • Livres et médias
  • Enfants
  • Toggle search form
Accueil / Accueil – articles / Sapiens n’aurait jamais croisé Homo erectus à Java
  • Cycle de conférences « Les Nocturnes  » 2025 Conférences
  • Vacances de juillet et août 2025 – Préhistoire Actualité
  • La Touraine tropicale Expositions
  • Une thèse sur les Néandertaliens d’Arcy-sur-Cure : pourquoi, comment et quels résultats ? Conférences
  • Le cheval du sauvage au domestique Conférences
  • Quand le Lot était peuplé de rennes, de chevaux et de loups Conférences
  • Chevaux ponctués - Pech-Merle
    Chevaux de la grotte du Pech Merle : réalistes et non symboliques ? Etudes et recherches
  • La Conquête du Cheval. Un voyage génétique à travers le temps Conférences

Sapiens n’aurait jamais croisé Homo erectus à Java

Posted on 30 juin 201114 novembre 2023 By Christian

Sapiens n’aurait jamais croisé Homo erectus à Java
La rencontre impossible entre Sapiens et Erectus ?

Publiés sur PLoS ONE et menés par une équipe internationale, les travaux d’une équipe pluridisciplinaire sur l’île de Java imputent finalement au site de Ngandong, connu depuis les années 1930 pour ses fossiles d’Homo erectus, un âge d’au moins 150 000 ans, interdisant toute rencontre de cette espèce avec Homo sapiens, pourtant envisagée naguère.

Crâne Ngandong 7, Solo River, Java, Indonesia (James Di Loreto, & Donald H. Hurlbert, Smithsonian Institution)

L’étude et sa conclusion

L’équipe internationale du projet Solo River Terrace (SoRT), dirigée par les anthropologues Etty Indriati, de l’Université Gadjah Mada (Indonésie) et Susan Antón, de l’Université de New York, s’est fixé pour mission de repréciser les datations très controversées du site de Ngandong, sur les rives du fleuve Solo, dans l’île indonésienne de Java, où fut découvert, dans les années 1930, l’Homme de Solo, à l’identité très discutée mais généralement rapproché d’Homo erectus.

Utilisant plusieurs méthodes, l’étude aboutit au résultat suivant : ces fossiles d’hominidés seraient probablement vieux d’environ 550 000 ans, et en tout cas d’au moins 143 000 ans. Malgré l’amplitude de cette fourchette, celle-ci, de toute façon, se situe bien avant l’arrivée d’Homo sapiens dans la région, généralement admise vers 40 000 ans. « Ainsi, Homo erectus n’a probablement pas partagé son habitat avec l’homme moderne », conclut Etty Indriati.

Le contexte

Généralement considéré comme le premier de nos ancêtres directs à avoir quitté l’Afrique voici 1,8 millions d’années, Homo erectus se serait éteint partout il y a environ 500 000 ans. Sauf, selon certains paléoanthropologues, en Indonésie, où il aurait survécu jusqu’à 50 000, voire 35 000 ans BP ou moins : le fameux Homme de Solo, dont les ossements fossilisés gisent sous le sol de Ngandong. Cet Homo erectus ‘attardé’, selon cette approche, aurait donc pu cohabiter avec Homo sapiens, arrivé là vers 40 000 ans BP.

On comprend donc l’importance de la datation de ce site, manifestement très complexe à appréhender : 35 000 ans, comme proposé par certains scientifiques, ou plutôt 200 000 ou 100 000, comme le suggèrent certains autres ?

A chaque méthode, une date différente

C’est en 1996 qu’une équipe de recherche, à partir de dents animales, avait daté ce gisement de fossiles à -35 000 / -50 000 ans. Mais d’autres scientifiques avaient suggéré que les sédiments pouvaient receler un mélange de restes animaux de cet âge, mêlés à des fossiles préhumains beaucoup plus anciens, eux. Le but du SoRT – qui comprend des membres de l’équipe de 1996 ainsi que certains de leurs opposants, il faut le souligner – a donc été ici de comprendre comment ce site s’était formé, d’évaluer la possibilité d’un mélange des couches, et, en fin de compte, de tenter de donner des éléments de datation plus ‘carrés’.

Analysant des restes d’animaux et menant des études géologiques et archéologiques depuis 2004, ces experts éliminent aujourd’hui l’hypothèse du mélange de strates d’âges différents : tous les restes se sont déposés sur le site au fil d’une ‘courte’ période de temps, et n’ont probablement pas été ‘mixés’ par des ruissellements sous-terrain ou des mouvements géologiques importants (qui auraient d’avantage endommagé les fossiles).

Appliquant aux dents d’animaux des méthodes de datation isotopiques ainsi que la technique dite de résonance de spin électronique (ESR en anglais), comme l’avaient fait leurs prédécesseurs, les universitaires australiens associés au projet ont obtenu des âges d’au maximum 143 000 ans. Datant les sédiments volcaniques par la technique de radio-datation argon-argon, par ailleurs, d’autres spécialistes du SoRT ont obtenu, eux, une valeur d’environ 550 000 ans…

Selon l’équipe, ces dates contradictoires s’expliquent probablement par la présence, soit d’éléments plus récents venus ‘contaminer’ les fossiles d’animaux, soit d’éléments minéraux légers très anciens venant ‘polluer’ les sédiments. Des phénomènes non liés, en tout cas, à un mouvement géologique important susceptible de mélanger les fossiles entre eux, et qui ne remettent pas en cause la validité des procédés, d’après le SoRT, qui maintient, en tout état de cause, cet ordre de grandeur de centaine(s) de milliers d’années.

L’enjeu

L’époque à laquelle Homo erectus a fréquenté ce lieu, et donc sa contemporanéité éventuelle avec l’homme moderne, revêt une grande importance dans le débat sur les origines de ce dernier.

Confirmer la présence simultanée de sapiens et d’erectus (à cet endroit ou à un autre) irait dans le sens du modèle dit « Out of Africa », qui suppose une telle cohabitation – suivie d’un remplacement des formes humaines ‘archaïques’ d’Eurasie par un sapiens fraîchement sorti d’Afrique.

Infirmer cette simultanéité – ce qu’estiment avoir fait ici les scientifiques du projet SoRT -, c’est amputer ce modèle d’un argument de poids, et donc alimenter plutôt la thèse ‘rivale’, celle dite « multi-régionale », selon laquelle l’homme moderne est issu d’un apport génétique des différentes populations d’Afrique, d’Europe et d’Asie, évoluant de concert – et se mélangeant au gré des migrations – pour donner notre espèce.

F. Belnet

Sources
ScienceDaily
LeMonde.fr
PLoSONE

Homo erectus

Homo erectus

A lire également

2007 Homo habilis et Homo erectus contemporains ?
2008 Homo erectus avait-il la grosse tête ?
06/11 Sapiens n’aurait jamais croisé Homo erectus à Java
07/11 Les derniers représentants de l’espèce Homo erectus ont 108 000 ans…
2014 Homo erectus gravait-il des coquillages ?
2015 Homo erectus en Turquie – Amelie Vialet
2020 Drimolen – 2 Ma –Homo erectus, Paranthropus robustus et Australopithecus Sediba 

Homo sapiens - Atlas
Homo sapiens Grand Atlas – Le Monde – 2 eme édition 2021
Dernieres nouvelles de Sapiens
Dernières nouvelles de Sapiens – Condemi / Savatier
Premiers Hommes
Premiers hommes – Un livre de Pascal Picq
Histoire d'ancêtres
Histoire d’ancêtres – Grimaud-Hervé, Bahain, Serre, Nespoulet, Pigeaud.
Les origines de l'humanité - Nouveaux scénarios
Les origines de l’humanité – Collectif Braga, Cohen, Maureille, Teyssandier
Un bouquet d'ancêtres
Un bouquet d’ancêtres Ss Dir Coppens /Vialet
Sapiens à l’œil nu – François Bon
Sapiens - Une brève histoire de l'humanité
Sapiens – Une brève histoire de l’humanité – Yuval Noah Harari
Brève histoire des origines de l'humanité
Brève histoire des origines de l’humanité Antoine Balzeau
La tyrannie du cerveau Jean Jacques Hublin
Dans la tête de nos ancêtres – Antoine Balzeau
Etudes et recherches

Navigation de l’article

Previous Post: Ukraine : les plus anciens Hommes modernes au sud de l’Europe de l’Est
Next Post: Les derniers représentants de l’espèce Homo erectus ont 108 000 ans…

Articles similaires

  • Un chromosome Y de 338 000 ans Etudes et recherches
  • La Ferrassie 1, le néandertalien parle encore… Actualité
  • La maîtrise du feu dans l’Europe paléolithique : à partir de quand ? Etudes et recherches
  • La plus ancienne trace d’art préhistorique en Australie : moins 28 000 ans Etudes et recherches
  • L’homme du Paléolithique avait-il trouvé le moyen conserver de la moelle ? Etudes et recherches
  • Homo floresiensis avait des ancêtres… petits aussi ! Etudes et recherches

Articles connexes

La grotte de Nerja en Espagne visitée depuis 41 000 ans Etudes et recherches
Fouilles site de Swindon Des mammouths et des néandertaliens en Angleterre il y a 210 000 ans ? Actualité
Empreintes de pas - Laétoli 400 empreintes de pas en Tanzanie avec une nouvelle datation Etudes et recherches
Homo floresiensis : et maintenant, l’hypothèse du « nain crétin » ! Etudes et recherches
Distinguer des traces de mastication humaine sur des os fossilisés : une avancée en paléoanthropologie Etudes et recherches
Ossements Australopithèques Découverte de nouveaux fossiles d’Australopithecus afarensis au Kenya Etudes et recherches
  • Cycle de conférences « Les Nocturnes  » 20252 juillet 2025
  • La Touraine tropicale1 juillet 2025
  • Vacances de juillet et août 2025 – Préhistoire1 juillet 2025
  • Une thèse sur les Néandertaliens d’Arcy-sur-Cure : pourquoi, comment et quels résultats ?27 juin 2025
  • Le cheval du sauvage au domestique27 juin 2025
Les activités, animations et ateliers pour les enfants pendant l'été 2025.

Les livres de préhistoire

Des préhistoriques à la plage
Exposition
25 avril au 28 septembre 2025
La France de la Préhistoire - Romain Pigeaud

PrehistoGuide Nouvelle Aquitaine - Jacques Jaubert

Dans la tête de nos ancêtres - Antoine Balzeau

Sélection livres de préhistoire, d'anthropologie, de paléogénétique...

Galerie Paléontologie
et Anatomie comparée

adn animaux anthropologie archéologie art chasse conference conférence datation découverte espèce europe exposition femme france grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • La Touraine tropicale1 juillet 2025
  • Quelle image de soi pendant la préhistoire ?19 juin 2025
  • Nous Homo sapiens, « hommes sages »14 juin 2025
  • Sangliers et cochons dans la Préhistoire et l’Antiquité 12 juin 2025
  • Peuple de la mer ?7 juin 2025

Préhistoire sur la Vézère

  • Premiers peuplements paléolithiques à travers le monde. De Lomekwi au Japon via la Sibérie et l’Asie centrale Conférences
  • Les origines d’Homo floresiensis d’après l’intérieur de son crâne Etudes et recherches
  • Les parures de Ponteau Conférences
  • Homo floresiensis s’est éteint il y a 50 000 ans Etudes et recherches
  • Femmes de la préhistoire Conférences
  • Vacances de décembre 2022 Préhistoire Actualité
  • Cosquer, la grotte sortie des eaux» Conférences
  • Crâne de Cro-Magnon
    L’espérance de vue humaine en hausse depuis la préhistoire Actualité
pub
  • Actualité
  • Conférences
  • Etudes et recherches
  • Expositions
  • Livres
  • Manifestations

adn animaux anthropologie archéologie archéologue art chasse conference conférence datation découverte espagne espèce europe exposition eyzies femme france gravure grotte génétique histoire hominidé homme homo homo sapiens humain image livre mammouth mobilier musée néandertal néolithique os outils paléolithique parietal prehistoire préhistoire préhistorique sapiens scientifique sépulture évolution

  • Plan du site
  • Contact
  • Mentions légales
Hominides sur Mastodon

Copyright © 2008-2024 Hominides.com - Tous droits réservés